DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 93

10 jul 1864 Lavagnac PITRA Cardinal

Uun point de vue nouveau sur la question bulgare. – Permettrait-on à de jeunes Pauliciens de prendre le rite bulgare? – Il a bien regretté la brièveté de son séjour à Nîmes.

Informations générales
  • DR05_093
  • 2251
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 93
  • Cop. du P. E.Bailly ACR, AO 205; D'A., T.D. 40, n. 9, pp. 80-81.
Informations détaillées
  • 1 BULGARES
    1 CONGREGATION DE LA PROPAGANDE
    1 GRECS
    1 LITURGIES ORIENTALES
    1 MONASTERE
    1 RETOUR A L'UNITE
    1 RITE GREC
    1 RITE SLAVE
    1 SCHISME GREC
    1 VOYAGES
    2 BARNABO, ALESSANDRO
    2 GALABERT, VICTORIN
    3 BULGARIE
    3 CONSTANTINOPLE
    3 NIMES
    3 ORIENT
    3 ROME
  • AU CARDINAL PITRA
  • PITRA Cardinal
  • Lavagnac, 10 juillet [18]64.
  • 10 jul 1864
  • Lavagnac
La lettre

Monseigneur,

J’ai l’honneur d’envoyer à Votre Eminence la copie d’une lettre que j’ai reçue de Bulgarie. La seconde partie me paraît renfermer des détails précieux sur un point de vue nouveau que présenterait la question bulgare(1). Quant à la première partie, je serais bien aise de savoir si en prenant, pour les faire élever, de jeunes Bulgares pauliciens, on leur permettrait un jour de prendre le rite bulgare proprement dit(2).

J’ai bien vivement regretté que le séjour si rapide de Votre Eminence à Nîmes ne m’ait pas permis de lui adresser une foule de questions très pratiques sur l’Orient.

Je prie Votre Eminence de croire à mon très humble, très profond et très respectueux dévouement.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Il s'agit de la lettre du 24 juin du P. Galabert qui fait état notamment d'un mouvement vers Rome se préparant en silence parmi les Bulgares, à qui pèse l'autorité du patriarche de Constantinople.
2. Le 30 juillet, le cardinal Pitra répondit qu'il ne connaissait pas encore la pensée du Préfet de la Propagande sur les projets concernant les jeunes Bulgares, mais qu'en principe il ne voyait pas de difficulté de les faire missionnaires de rite slave ou grec. Il voyait en outre avec plaisir que le P. Galabert avait relevé la nécessité de restaurer les monastères de rite oriental. Eux seuls donneraient les apôtres qui sauraient être grecs avec les Grecs et bulgares avec les Bulgares.