DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 98

20 jul 1864 Lavagnac MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il sera à Nîmes toute la semaine suivante. – Elle peut envoyer son jeune homme. – L’épidémie perd de sa force. – Les 25.000 francs seront à ses ordres le six août.

Informations générales
  • DR05_098
  • 2260
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 98
  • Orig.ms. ACR, AD 194; D'A., T.D. 23, n. 798, p. 131.
Informations détaillées
  • 1 COMPTABILITE
    1 MALADIES
    1 MORT
    1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
    1 TRAITES
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    1 VOYAGES
    2 BOUDET, EMMANUEL
    2 MARTIN, VITAL
    2 PERNET, ETIENNE
    2 SHAW, MARIE-WILFRID
    3 MONTMAU
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 VIGAN, LE
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • [Lavagnac,] 20 juillet 1864.
  • 20 jul 1864
  • Lavagnac
La lettre

Ma chère fille,

La mort de mon homme d’affaires m’oblige à bien des précautions pour les comptes. Je partirai pourtant après-demain. Je serai à Nîmes toute la semaine prochaine, vous pouvez m’y envoyer votre jeune homme(1); sinon, au Vigan. Mais il vaudrait mieux le voir d’abord à Nîmes, nous l’y examinerons.

J’ai écrit à Soeur M.-Wilfrid; mais sa lettre s’était égarée, je l’ai retrouvée hier. Le fléau diminue. Il aura emporté six personnes employées à Montmau, quoique toutes n’y soient pas mortes. Je vais passer huit jours à Nîmes, et puis je m’acheminerai vers le noviciat. Le 6 août, 25.000 francs seront à vos ordres. Mille fois merci du service que vous nous avez rendu là. Je vais voir si on ne pourrait pas vous les faire compter à Paris. Le P. Pernet pourrait faire arrêter leur envoi à Nîmes.

Adieu, chère fille. Que j’ai donc du regret de ne pas aller vous voir! Il me semble que nous serions si bien cette fois.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Il s'agit de Vital Martin de Lyon. Il prit l'habit le 28 août.