DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 103

27 jul 1864 Nîmes GALABERT Victorin aa

Chaleurs. – Envoyez deux ou trois jeunes gens de 12 à 14 ans avec un professeur bulgare: cela doit être possible. – Les Dames de l’Assomption accepteront avec empressement.

Informations générales
  • DR05_103
  • 2268
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 103
  • Orig.ms. ACR, AJ 119; D'A., T.D. 32, n. 119, pp. 102-103.
Informations détaillées
  • 1 ADOLESCENTS
    1 BULGARES
    1 CONNAISSANCE
    1 DISCOURS DE DISTRIBUTION DES PRIX
    1 ENSEIGNEMENT
    1 INTELLIGENCE
    1 INTEMPERIES
    1 MAISONS DE CAMPAGNE
    1 MAITRES
    1 PIETE
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 CANOVA, ANDREA
    2 CHAMPOISEAU, CHARLES
    2 POPOV, RAPHAEL
    3 BULGARIE
    3 FRANCE
    3 PHILIPPOPOLI
  • AU PERE VICTORIN GALABERT
  • GALABERT Victorin aa
  • Nîmes, le 27 juillet 1864.
  • 27 jul 1864
  • Nîmes
  • Evêché|de Nîmes
La lettre

Mon bien cher ami,

Nous avons aussi chaud que vous depuis quelque temps, mais cela va finir, en ce sens que nous fuirons la chaleur. C’est ce qui me fait penser que vous ne feriez peut-être pas très mal de voir si, dans les montagnes voisines, on ne pourrait pas trouver un endroit pour en faire une maison de campagne.

Envoyez-moi, cher ami, deux ou trois jeunes gens de douze à quatorze ans, mais je réfléchis qu’il serait utile de les envoyer avec un professeur bulgare un peu habile dans sa langue; autrement nous nous exposons à ce que nos élèves, quand ils reviendront chez eux, ne soient pas suffisamment instruits. Faites cette observation à Mgr Canova ou aux Pères Capucins qui sont à Philippopoli.

Comment! Dans toute la Bulgarie on ne pourra pas trouver un honnête homme capable de venir en France? On ne pourra pas avoir quelqu’un à qui se fier? Voyez avec M. Champoiseau. Il me paraît à peu près impossible que nous ne le trouvions pas. Fallût-il payer quelque chose, eh! bien, nous paierons. Il me semble seulement que ceci est logique. Pourquoi le pope Raphaël ne viendrait-il pas passer un an en France? Seulement est-il capable de donner des leçons en bulgare? Quelle nation est donc celle-là qu’elle ne puisse nous fournir, en le payant, un professeur intelligent, instruit et pieux?

J’ai écrit aux Dames de l’Assomption. Je ne doute pas qu’elles n’acceptent avec empressement (1). Adieu, bien cher ami. Rien de nouveau dans nos parages, sinon la distribution des prix samedi. Le discours est du P. V[incent] de Paul.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Voir *Lettre* 2267, n. 1.