DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 109

8 aug 1864 Le Vigan VARIN_MADAME

Le P. Pernet se met à vos ordres. – La santé d’Amédée. – Cherchez dans les oeuvres de sainte Thérèse ce qu’elle dit de l’office en latin. – Novices: trop souvent c’est la qualité qui nous manque. – Nous sommes ici très bien. – Madame de Chaponay.

Informations générales
  • DR05_109
  • 2277
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 109
  • Orig.ms. ACR, AP 95; D'A., T.D. 40, n. 43, pp. 218-219.
Informations détaillées
  • 1 AUTEURS SPIRITUELS
    1 DEPENSES
    1 HABIT RELIGIEUX
    1 HOPITAUX
    1 INTEMPERIES
    1 JOIE
    1 LATIN LITURGIQUE
    1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
    1 NUTRITION
    1 OFFICE DIVIN
    1 SANTE
    1 VIE DE PRIERE
    1 VOYAGES
    2 CHAPONAY, MADAME ANTONIN DE
    2 PERNET, ETIENNE
    2 THERESE, SAINTE
    2 VARIN D'AINVELLE, AMEDEE
    3 GARDON, RIVIERE
    3 LYON
    3 NIMES
  • A MADAME VARIN D'AINVELLE
  • VARIN_MADAME
  • Le Vigan, 8 août 1864.
  • 8 aug 1864
  • Le Vigan
La lettre

Le P. Pernet m’écrit, Madame, qu’il se met à vos ordres. J’espère qu’il arrivera à Lyon au jour convenu. Je suis ravi qu’il puisse faire un petit voyage qui lui fera, je n’en doute pas, le plus grand bien. Vous me donnez aussi une bien bonne nouvelle en me parlant de l’amélioration de la santé d’Amédée. Il y a à Nîmes un établissement hydrothérapique, installé depuis très peu de temps et qui a fait le plus grand bien à plusieurs personnes de ma connaissance.

Je vous engage à chercher dans les oeuvres de sainte Térèse ce qu’elle dit sur la récitation de l’office en latin. Je suis convaincu que cette ignorance de ce que vous dites ne durera pas et que vous finirez par tout ou presque tout comprendre.

Si dans vos promenades sur les bords du Gardon vous pouviez me pêcher quelque bon novice de l’Assomption, tâchez donc de nous l’envoyer. Je vous assure que nous en avons grand besoin, non pas que nous en manquions; à vous je puis dire que trop souvent c’est la qualité qui manque. On mange fort inutilement de l’argent à nourrir et habiller de fort tristes oiseaux de passage. Grâces à Dieu, en revanche, nous en avons d’excellents; ils n’ont qu’un tort, celui d’être trop peu nombreux.

Nous sommes ici très bien, mangeant comme des ogres, priant assez, gais comme pinsons, mais étouffés par la chaleur. Il a plu au levant, au couchant, au nord; quand il aura plu au midi, j’espère qu’il pleuvra [là] où nous sommes.

Je suis heureux d’avoir pu faire du bien à Mme de Chaponay, à qui je suis profondément dévoué, mais je trouve que rien n’est bon comme les anciennes connaissances.

Veuillez agréer, Madame, l’expression de mon plus profond et respectueux dévouement.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum