- DR05_110
- 2278
- DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 110
- Cop.ms. ACR, AW 88.
- 1 CELEBRATION DE LA MESSE PAR LE RELIGIEUX
1 FETE DE L'ASSOMPTION
1 FILLE DE LA SAINTE VIERGE
1 HONORAIRES DE MESSES
1 MESSE DE REQUIEM
1 PATERNITE SPIRITUELLE
1 PURIFICATION
1 SERVICE DE L'EGLISE
1 SOINS AUX MALADES
1 SOUFFRANCE
1 SOUFFRANCE ACCEPTEE
2 BAILLY, MARIE
2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
2 GERBET, PHILIPPE-OLYMPE
2 LAMENNAIS, FELICITE DE
3 AIMARGUES
3 PARIS
3 PERPIGNAN - A MADEMOISELLE MARIE AMALRIC
- AMALRIC Marie
- [Le Vigan, 9 août 1864].
- 9 aug 1864
- Le Vigan
Je viens de dire la messe pour vous, ma chère enfant, et quoique je ne sache pas de vos nouvelles, je présume que votre âme devait en avoir besoin, car hier soir mon intention bien formelle était de la dire pour Mgr Gerbet que l’on enterre aujourd’hui(1). Priez pour lui. Ce m’est une grande douleur de voir s’évanouir cette génération d’hommes à qui je dois tant et qui ont si glorieusement servi l’Eglise.
Pourtant, vous le voyez, les préoccupations paternelles de ma vieille amitié savent avoir une place pour une fille qui ne fait pas donner de ses nouvelles. Je vous sais à Aimargues. Voilà tout. Soignez-vous-y. Soignez surtout cette âme que Dieu purifie par tant de souffrances(2). Elevez-vous vers Notre-Seigneur, vers la Sainte Vierge dont vous êtes la fille par vos voeux et par votre nom. Je vous présenterai à elle le jour de sa fête qui est aussi la vôtre. Je vous assure qu’une bonne partie de mon coeur est à Aimargues.
E.D'ALZON.2. Marie Amalric, "ma très chère petite infirme du bon Dieu", n'avait plus que quelques semaines à vivre (*Lettre* 1971).