DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 116

15 aug 1864 Le Vigan MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Condoléances pour la mort de son père. – Il priera pour leur Chapitre.

Informations générales
  • DR05_116
  • 2284
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 116
  • Orig.ms. ACR, AD 196; D'A., T.D. 23, n. 802, p. 134.
Informations détaillées
  • 1 ANGOISSE
    1 CHAPITRE GENERAL
    1 CHARITE ENVERS LE PROCHAIN
    1 COLLEGE DE CLICHY
    1 FETE DE L'ASSOMPTION
    1 FOI BASE DE L'OBEISSANCE
    1 INTEMPERIES
    1 MERE DE DIEU
    1 MESSE DE REQUIEM
    1 MORT
    1 PARENTE
    1 PROFESSION TEMPORAIRE
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 SAINTE VIERGE
    1 SALUT DES AMES
    1 SOUFFRANCE
    2 BARDOU, THERESE DE LA CONCEPTION
    2 DUMAZER, ALEXIS
    2 MILLERET, JACQUES-CONSTANT
    2 MILLERET, LOUIS
    2 ROCHER, THERESE-AUGUSTINE DE
    2 ROZET, FRANCOISE-MARIE
    3 NIMES
    3 PARIS
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Le Vigan, 15 août 1864.
  • 15 aug 1864
  • Le Vigan
La lettre

C’est au sortir de la messe, où j’ai reçu la profession du Fr. Alexis Dumazer, que je trouve votre lettre, ma bien chère fille. Je prierai pour Monsieur votre père(1), et je pense que ce n’est pas pour rien que la Sainte Vierge a permis qu’il quittât ce monde presque à la veille du jour consacré à célébrer cette belle fête, dont vous avez voulu plus particulièrement honorer le mystère dans la Congrégation que vous avez placée sous la protection du triomphe de la Mère de Dieu. Je comprends vos inquiétudes pour une âme qui vous avait déjà causé tant d’angoisses, mais l’esprit de foi de Monsieur votre frère et des vôtres a dû vous donner toute la consolation que l’on peut demander en de pareils moments. Veuillez dire à Monsieur votre frère(2) tout ce qu’il y a de meilleur. Je vous avoue que je l’aime beaucoup, d’abord parce que c’est votre frère et aussi parce que c’est lui.

Je prierai aussi beaucoup pour votre Chapitre. Je vais passer deux ou trois jours à Nîmes, mais je serai ici sous très peu. Les fortes chaleurs de l’été ont emporté bien du monde. J’écrirai à Soeur Françoise-Marie au plus tôt; aujourd’hui je n’ai que le temps de joindre une lettre pour Soeur Thérèse, faite depuis quelques jours.

Adieu, ma fille. Croyez que je ressens tout ce qui vous touche et que je voudrais deviner la mesure de votre douleur, car c’est ici de vous seule que je suis occupé.

Tout vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. M. Milleret était décédé à Paris dans la nuit du 12 au 13 août.
2. Louis Milleret avec lequel les Assomptionistes, notamment à l'époque du collège de Clichy, étaient en étroits rapports.