DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 123

26 aug 1864 Le Vigan HUGUES Marie des Anges ra

Ses épreuves lui donnent le moyen de devenir une vraie religieuse. – Il lui suggère de les offrir pour son noviciat et de devenir une des mères de l’Assomption des hommes.

Informations générales
  • DR05_123
  • 2294
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 123
  • Orig.ms. ACR, AL 360; D'A., T.D. 36, n. 19, pp. 91-92.
Informations détaillées
  • 1 APOSTOLAT DES RELIGIEUX
    1 EGLISE EPOUSE DU CHRIST
    1 ENFANTEMENT DES AMES
    1 EPREUVES SPIRITUELLES
    1 FECONDITE APOSTOLIQUE
    1 HUMILITE
    1 JESUS-CHRIST
    1 JOIE
    1 LARGEUR DE VUE APOSTOLIQUE
    1 MISSIONNAIRES
    1 NOTRE-SEIGNEUR
    1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
    1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
    1 ORAISON
    1 RECONNAISSANCE
    1 REFORME DU CARACTERE
    1 SAINTS
    1 SOUFFRANCE ACCEPTEE
    1 SOUFFRANCE APOSTOLIQUE
    1 VERTU D'OBEISSANCE
    1 VERTUS DE L'APOTRE
    1 VIE DE PRIERE
    1 VIE RELIGIEUSE
    3 VIGAN, LE
  • A SOEUR MARIE DES ANGES HUGUES
  • HUGUES Marie des Anges ra
  • Le Vigan, 26 août [18]64.
  • 26 aug 1864
  • Le Vigan
La lettre

Ma bien chère fille,

En arrivant au Vigan, où notre noviciat est établi, je trouve votre lettre et je serais tenté de vous plaindre de vos épreuves, si je ne vous étais pas trop profondément dévoué pour ne pas m’en réjouir, au contraire. Vous avez les moyens pratiques de devenir une vraie religieuse. Maintenant si vous voulez donner un but à vos tribulations, je viens vous en demander l’aumône: offrez-les pour notre noviciat. Demandez à Notre-Seigneur de vous faire enfanter dans la douleur des novices comme il nous en faut. Priez avec une très grande ardeur dans ce but, priez surtout pour que nous ayons des saints. Voilà que je vous donne la mission d’être une des mères de l’Assomption des hommes. Votre obéissance, votre esprit d’oraison, votre humilité, votre souplesse de caractère, tout cela va être tourné du côté de l’apostolat des religieux. Quelle profonde reconnaissance ne vous aurais-je, ma fille, si je pouvais espérer que je vous devrai une douzaine de saints missionnaires! Autrefois les saintes avaient ces sortes de préoccupations. Leur coeur s’élargissait et elles s’immolaient avec joie pour procurer à Jésus-Christ des ouvriers évangéliques. Priez donc, vous aussi, afin d’en obtenir et pratiquez ce prosélytisme secret, qui est une des grandes forces de l’Eglise de Notre-Seigneur.

Adieu, ma fille. Mille fois à vous avec un coeur de vrai père.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum