DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 130

5 sep 1864 Lavagnac ROZET Françoise-Marie ra

Il espère lui faire une visite à Cette et lui propose de venir le voir chez sa soeur.

Informations générales
  • DR05_130
  • 2302
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 130
  • Orig.ms. AC R.A.; D'A., T.D. 35, n. 24, pp. 76-77.
Informations détaillées
  • 1 ANGLAIS
    1 ANIMAUX
    1 APOSTOLAT
    1 MEDECIN
    1 PREDICATION
    1 RELIGIEUSES
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 SAINTETE
    1 VERTUS
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 PUYSEGUR, MADAME ANATOLE DE
    3 LAVAGNAC
    3 NIMES
    3 SETE
  • A SOEUR FRANCOISE-MARIE ROZET
  • ROZET Françoise-Marie ra
  • Lavagnac, le 5 sept[embre] 1864.
  • 5 sep 1864
  • Lavagnac
La lettre

J’ai été tout peiné, ma chère fille, de ne pouvoir vous attendre à Nîmes, mais la volonté des médecins m’en chassait. Toutefois j’espère aller vous faire une visite à Cette, soit lundi ou mardi prochains, soit plus tard, selon que je saurai vos projets. Il faut donc vous hâter de me les apprendre, et puis nous agirons en conséquence. Est-ce que vos promenades au bord de la mer sont fixées, de façon à ce que vous ne vous écartiez pas de quelques kilomètres de ses bords? Sans quoi je vous inviterais à venir me voir chez ma soeur. Elle a quarante-cinq ans: c’est raisonnable pour recevoir des religieuses, d’autant plus qu’elle en fait venir de deux espèces pour des villages voisins; elle pourrait bien en recevoir d’une troisième qui ne serait pas de qualité inférieure. Je ne propose rien, j’expose humblement. Dans tous les cas j’irai vous voir.

Adieu, ma chère fille. Présentez mes hommages à une certaine Anglaise qui m’inspire une certaine terreur. Je frémis en pensant que je vais me trouver entre vous deux. Ne m’interrogez pas trop sur mes préférences. Si elle allait m’arracher les yeux! J’espère que vous allez vous conduire comme deux petites saintes et que vous porterez au loin le parfum de toutes les vertus de l’Assomption.

Tout vôtre, ma fille, en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Je me figure que votre Mère générale vous envoie au bord de la mer pour que vous vous exerciez à votre futur apostolat, en prêchant aux poissons.