DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 163

5 oct 1864 Lamalou BAILLY_EMMANUEL aa

Le Fr. Joseph. – Les crapauds. – M. de Popiel. – Il attend de lui et du Fr. Alexis beaucoup d’entrain.

Informations générales
  • DR05_163
  • 2345
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 163
  • Orig.ms. ACR, AI 11; D'A., T.D. 31, n. 11, p. 8.
Informations détaillées
  • 1 AMITIES PARTICULIERES
    1 ANIMAUX
    1 CHARITE ENVERS DIEU
    1 CHARITE ENVERS LE PROCHAIN
    1 DEPARTS DE RELIGIEUX
    1 ENVIE
    1 JOIE
    1 PERFECTION
    1 POLONAIS
    1 RELATIONS ENTRE RELIGIEUX
    1 SANTE
    2 ABDOU, JOSEPH
    2 BAILLY, ADRIENNE
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 DUMAZER, ALEXIS
    2 GERMER-DURAND, JOSEPH
    2 MALASSIGNE, ATHANASE
    2 POPIEL, FAMILLE
    2 POPIEL, FILS
    2 POPIEL, PAUL
    2 PUYSEGUR, MADAME ANATOLE DE
    3 BEZIERS
    3 LAMALOU-LES-BAINS
    3 LAVAGNAC
    3 NIMES
    3 VIGAN, LE
  • AU FRERE EMMANUEL BAILLY
  • BAILLY_EMMANUEL aa
  • Lamalou, 5 octobre 1864.
  • 5 oct 1864
  • Lamalou
La lettre

Mon cher ami,

Je demandais hier au P. V[incent] de P[aul] ce qu’était devenue votre encre; je vois avec bonheur que vous en avez encore. Pauvre Frère Joseph(1)! Ne faites pas au moins comme lui. Hélas! C’est une triste chose que de ne pas sentir la visite de Dieu. Pourquoi tenez-vous aux crapauds? Je ne me rends pas bien compte de cette affection, j’ai envie d’être jaloux(2). Vous savez bien que les amitiés particulières sont défendues. Saluez, de ma part, [le] Fr. Germer et [le] Fr. Athanase. Dites à M. de Popiel(3) que, s’il veut venir chez ma soeur, je serai enchanté de l’y voir, je dois y demeurer huit jours; sinon, je suis très désireux qu’il m’attende à Nîmes. Il pourrait venir à Lavagnac lundi matin. S’il a envie de voir les courses à Béziers, il y en aura dimanche.

J’espère que vous et le Fr. Alexis allez être, cette année-ci et les suivantes, des religieux modèles. Vous aurez de l’entrain avec tout le monde: avec le bon Dieu, d’abord; puis, avec le prochain. Moi, je vous promets de vous aider l’un et l’autre, autant qu’il dépendra de moi.

Adieu, bien cher ami. Lamalou semble me faire du bien. Je vous embrasse et vous bénis du fond du coeur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le Fr. Emmanuel lui a raconté le départ du Fr. Joseph Abdou (lettre du 4 octobre).
2. Son correspondant souhaiterait que les crapauds soient aussi nombreux à Nîmes qu'au Vigan.
3. Le fils aîné de Paul Popiel, riche polonais, compagnon d'études d'Emmanuel d'Alzon à Paris. Le collège de Nîmes venait de recevoir sa visite. Il put y être accueilli par les deux frères Bailly, dont la soeur aînée, Adrienne, était décédée en 1854 dans la famille Popiel où elle était institutrice.