DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 173

26 oct 1864 Nîmes SAUGRAIN Hippolyte aa

Projets pour l’externat. – Les revenus de Montmau et du Vigan. – Il lui donne carte blanche pour vendre le Vigan, mais pense qu’il faut attendre deux ou trois ans.

Informations générales
  • DR05_173
  • 2359
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 173
  • Orig.ms. ACR, AK 78; D'A., T.D. 33, n. 88, pp. 53-54.
Informations détaillées
  • 1 BIENS DES D'ALZON
    1 CHAPELLE
    1 CONTRAT DE LOCATION
    1 CUISINIER
    1 EXTERNATS
    1 GESTION FONCIERE
    1 IMMEUBLES
    1 PATRONAGES
    1 PROPRIETES FONCIERES
    1 RESIDENCES
    1 REVENUS DE PROPRIETES
    1 VENTES DE TERRAINS
    2 ALZON, JEAN-CHARLES D'
    2 ALZON, MADAME JEAN-CHARLES D'
    2 BONNEFOY, BENJAMIN
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 ROCHIER
    2 RODIER, CLEMENT
    2 ROUCH
    3 GIGNAC
    3 LAVAGNAC
    3 MONTMAU
    3 NIMES, AVENUE FEUCHERES
    3 VIGAN, LE
    3 VIGAN, PROPRIETE BAGATELLE
  • AU PERE HIPPOLYTE SAUGRAIN
  • SAUGRAIN Hippolyte aa
  • [Nîmes,] 26 oct[obre 18]64.
  • 26 oct 1864
  • Nîmes
La lettre

Cher ami,

Pour cette année, mettez l’externat dans l’appartement Rouch. Louez Bagatelle 800 francs de plus(1). Je persiste dans mon idée de garder l’Avenue Feuchères, à moins que nous nous réservions une petite partie pour la chapelle et une résidence, mais c’est à étudier.

M. Rodier me disait que Montmau devrait, en le soignant, me rapporter autant que jadis, plus les revenus du Vigan, autrement dit 20.000 francs en moyenne. C’est aussi l’avis de M. Rochier(2). Dès lors, je vous donne carte blanche pour vendre le Vigan quand et comme vous le voudrez, quoique je persiste à penser qu’il faut attendre deux ou trois ans; mais c’est pour vous dire que le Vigan sera un jour positivement vendu, aussi bien après tout que Montmau. Le Fr. Benj[amin] est au patronage, mais nous le mettrons au premier jour à la cuisine.

Rien de nouveau. Tout à vous.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. [Les Rouch sont apparentés aux d'Alzon. Jean-Charles d'Alzon, cousin germain du P. d'Alzon avait épousé Jeanne Rouch. - Ajout d'avril 2001]. Notre lettre est une réponse à celle du P. Hippolyte du 25 octobre. Le P. d'Alzon avait dû donner un certain nombre d'instructions précises à son économe général en ce qui regarde l'organisation de l'externat et la gestion des propriétés du Vigan, car la lettre du P. Hippolyte débute par un splendide mouvement d'humeur: "Vous m'avez donné, si je ne me trompe, tous les pouvoirs nécessaires pour organiser l'externat et gérer vos propriétés du Vigan, pourvu que je ne fasse que ce que vous voudrez et ce qui vous plaira." Faites donc comme vous l'entendez, répond ici le P. d'Alzon, qui connaît le dévouement de son Hippolyte et qui au fond sait très bien qu'en affaires c'est à lui qu'il vaut mieux laisser l'initiative. "Si le P. d'Alzon voulait compter comme moi...", dit Hippolyte dans la même lettre. - Un peu plus tard, Hippolyte expliquera au P. Picard: "J'avais ces jours-ci une querelle avec le Père pour certaines affaires. Nous avons régulièrement tous les mois une bourrasque de cette nature. C'est un moyen de l'empêcher d'aller par trop vite. Mais je lui fais de la peine dans la correspondance qui traite ces choses-là; c'est à regret: Mais!" (14 novembre).
2. M. Rodier est un parent. M. Rochier, de Gignac, qui, sous son nom, signe *architecte*, s'occupait des affaires des d'Alzon à Lavagnac.