DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 181

2 nov 1864 Nîmes GALABERT Victorin aa

La mort de son père. – Il ne répond pas aujourd’hui sur le P. Augustin. – L’Ecole normale pour former des institutrices pour la Bulgarie.

Informations générales
  • DR05_181
  • 2373
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 181
  • Orig.ms. ACR, AJ 127; D'A., T.D. 32, n. 127, pp. 110-111.
Informations détaillées
  • 1 AUSTERITE
    1 BULGARES
    1 ECOLES ASSOMPTIONNISTES D'ORIENT
    1 FILLES DES ECOLES
    1 FRANCAIS
    1 HONORAIRES DE MESSES
    1 INSTITUTRICES
    1 MESSE DE REQUIEM
    1 MORT
    1 PRIERES POUR LES DEFUNTS
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 SAUVAGES
    2 ALZON, HENRI D'
    2 CHAMPOISEAU, CHARLES
    2 GALLOIS, AUGUSTIN
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    3 ANDRINOPLE
    3 BULGARIE
    3 PHILIPPOPOLI
  • AU PERE VICTORIN GALABERT
  • GALABERT Victorin aa
  • Nîmes, 2 nov[embre 18]64.
  • 2 nov 1864
  • Nîmes
La lettre

Mon cher ami,

Je vous écrivais mercredi, jeudi je recevais une dépêche télégraphique m’annonçant que mon père était au plus mal. J’arrivai à 7 h. 1/2 et je ne le trouvai plus en vie, il était mort entre 4 h. 1/2 et 5 heures. J’aime à croire que vous prierez pour lui. Comme il a laissé un certain nombre de messes, si vous pouvez vous charger de 50 et le P. Augustin d’autant, vous me ferez plaisir.

Je ne vous réponds pas sur ce bon P. Aug[ustin] aujourd’hui. Je n’écris pas, non plus, à M. Champoiseau, mais je vous prie de lui dire que j’ai écrit à la supérieure g[énéra]le de l’Assomption, et qu’en dehors de ce qu’elle fera j’ai jeté les bases d’une petite Ecole normale pour former des institutrices pour la Bulgarie. J’ai déjà quelques personnes. On préparerait des Françaises, puis on les enverrait à Philippopoli ou à Andrinople dans une maison, où on les formerait à la langue du pays et où l’on attirerait de jeunes filles bulgares; puis on les enverrait deux à deux, une Française et une Bulgare, dans les villages. Voilà une première idée, sauf les modifications qui pourraient surgir plus tard. Nos filles seraient accoutumées à un genre de vie plus dur que les Dames de l’Assomption, ce qui est nécessaire pour aller vivre au milieu de l’incivilisation.

Adieu. Tout vôtre en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum