DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 185

8 nov 1864 Nîmes GALABERT Victorin aa

Le P. Augustin. – La supérieure de l’Assomption va venir à Nîmes pour discuter du projet de fondation de Philippopoli. – L’oeuvre des maîtresses d’école se poursuit toujours. – Qu’il lui envoie des détails sur les moines des Balkans, Pantaléïmon, les actes d’union.

Informations générales
  • DR05_185
  • 2380
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 185
  • Orig.ms. ACR, AJ 128; D'A., T.D. 32, n. 128, pp. 111-112.
Informations détaillées
  • 1 ADORATION DU SAINT-SACREMENT
    1 CENOBITES
    1 CIBOIRE
    1 CONGREGATION DE LA PROPAGANDE
    1 DEPARTS DE RELIGIEUX
    1 DOUCEUR
    1 ECOLES ASSOMPTIONNISTES D'ORIENT
    1 EMPLOIS
    1 EVECHES
    1 FRERES CONVERS ASSOMPTIONNISTES
    1 MAITRESSES
    1 MISSION DE BULGARIE
    1 MOINES
    1 PATIENCE
    1 PORTEMENT DE LA CROIX PAR LE CHRETIEN
    1 RETOUR A L'UNITE
    1 SACRISTAIN
    1 THEOLOGIE
    1 TRISTESSE
    2 CHAMPOISEAU, CHARLES
    2 GALLOIS, AUGUSTIN
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 PANTELEIMON
    2 PITRA, JEAN-BAPTISTE
    2 STARAVEROS, EMMANUEL
    3 BALKANS
    3 FRANCE
    3 NIMES
    3 PHILIPPOPOLI
  • AU PERE VICTORIN GALABERT
  • GALABERT Victorin aa
  • Nîmes, 8 nov[embre 18]64.
  • 8 nov 1864
  • Nîmes
La lettre

Mon bien cher ami,

Je vois avec tristesse tout ce que vous me dites de ce pauvre Frère(1) Augustin et dont je me doutais un peu. Que voulez-vous? C’est là une très grande croix. Ayez un peu de patience, mais faites observer très doucement:

1° Que si cela ne va pas, vous préféreriez avoir des Frères convers, (j’en ai deux qui feront très bien un peu plus tard);

2° Que s’il revient en France, ignorant de la théologie comme il l’est, il ne pourra être mis qu’en de très modestes emplois;

3° Que s’il sort de la Congrégation, son ignorance théologique empêchera de l’employer dans aucun diocèse, excepté comme prêtre sacristain.

En profitant d’un bon moment pour dire cela comme venant de moi et en le disant avec fermeté et douceur, cela fera réfléchir.

Veuillez dire à M. Champoiseau que j’ai dicté ma lettre pour lui, à cause de mon horrible écriture, et l’assurer que j’ai prié la supérieure générale de l’Assomption de venir à Nîmes pour discuter de vive voix le projet de la fondation de Philippopoli. Dans tous les cas, l’oeuvre des maîtresses d’école se poursuit toujours.

Le card[inal] Pitra est très avide de vos lettres, dont je lui envoie des extraits(2). Vous aurez un ciboire, dès que vous croirez pouvoir obtenir la permission de l’adoration. Envoyez-moi tous les détails possibles sur les moines des Balkans, sur Pantaléïmon, sur les actes d’union. Plus vous mettrez de promptitude à m’expédier ces détails et les autres qui vous parviendront successivement, plus nos actions hausseront à la Propagande.

Adieu et tout vôtre en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le ms a bien *Frère Augustin*.
2. "Je vous serai reconnaissant de continuer à me communiquer vos correspondances de famille", avait écrit le cardinal Pitra qui souhaitait spécialement entendre "votre excellent Galabert" dire tout ce qu'il savait de Pantaléïmon, de Mgr de Drama, des cénobites des Balkans (lettre du 1er octobre).