DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 187

9 nov 1864 Nîmes SAUGRAIN Hippolyte aa

Un novice de 36 ans. – L’abbé Mairget viendra examiner sa vocation. – Le Crédit foncier. – Une somme non remboursée. – Les Bardonnenche sont un peu fâchés contre vous.

Informations générales
  • DR05_187
  • 2382
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 187
  • Orig.ms. ACR, AK 83; D'A., T.D. 33, n. 93, p. 56.
Informations détaillées
  • 1 ANGLAIS
    1 CAPITAUX EMPRUNTES
    1 COLERE
    1 CREANCES A PAYER
    1 CREDIT FONCIER
    1 DOT
    1 EMBARRAS FINANCIERS
    1 FORTUNE
    1 INTERETS
    1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
    1 PENSIONS
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 RETRAITE SPIRITUELLE
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 BARDONNENCHE, MONSIEUR ET MADAME
    2 CHALAMEL
    2 CHALAMEL, FELIX
    2 CHALAMEL, MADAME
    2 FABRE, JOSEPHINE
    2 JOURDAN, RAPHAEL
    2 MAIRGET, ABBE
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 VAILHE, SIMEON
  • AU PERE HIPPOLYTE SAUGRAIN
  • SAUGRAIN Hippolyte aa
  • [Nîmes,] mercredi matin [9 novembre 1864](1).
  • 9 nov 1864
  • Nîmes
La lettre

Bien cher ami,

Vous recevrez demain ou après-demain un novice de 36 ans, M. Chalamel, qui paiera pension et aura, dit-il, une petite fortune, à la mort de son père et de sa mère. Vous pourrez lui faire donner des leçons d’anglais, etc. L’abbé Mairget viendra dans un mois faire une retraite sous moi pour examiner sa vocation; il a envie de nous venir. Vous savez que j’avais demandé 30.000 francs sur le Crédit foncier; j’en ai touché 22.000, restent 8.000 à toucher.

Le P. Raphaël m’écrit que vous ne pouvez payer les 2.000 francs, que j’avais pris sur une dot de religieuse de l’Assomption pour le tirer d’embarras(2). Je le crois bien; mais ce qui m’étonne, c’est que lui ayant dit d’où cet argent venait(3), il ne se soit pas occupé de le rendre, comme c’était convenu et comme il faudra le rendre aussi. La supérieure m’écrit de le compter à Mlle Fabre sur ce qu’elle lui doit. Ne pourriez-vous pas demander au P. Picard quand il compte payer au moins les intérêts des 100.000 francs?

Adieu et tout à vous.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Les Bardonnenche sont un peu fâchés contre vous, parce que vous avez répondu par une lettre de plaisanteries à une lettre d'affaires; je vous en préviens. Ici les choses vont bien.1. La lettre paraît postérieure à celle du 5 novembre et antérieure à celle du 11, par suite de l'affaire des 2.000 francs du P. Raphaël. Or, le mercredi tomba le 9 en 1864 (S.V.).
2. Voilà le P. d'Alzon bien embarrassé pour tenir la promesse faite à Mère M.-Eugénie (v. *Lettre* 2378 et n. 1).
3. Le P. Raphaël prétendait lui que le P. d'Alzon ne lui avait pas dit d'où venait l'argent et qu'il l'avait considéré comme un acompte sur la somme que devait fournir le Crédit foncier (lettre du 7 novembre au P. d'Alzon).