DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 192

14 nov 1864 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Les fondations des Religieuses de l’Assomption à Poitiers et à Malaga. – Soeur M.-Amélie. – Le projet d’Andrinople. – Il s’est un peu fatigué en prêchant.

Informations générales
  • DR05_192
  • 2388
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 192
  • Orig.ms. ACR, AD 206; D'A., T.D. 23, n. 815, pp. 146-147.
Informations détaillées
  • 1 ADORATION DU SAINT-SACREMENT
    1 ASSOMPTION
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 CRAINTE
    1 ENSEIGNEMENT
    1 ERECTION DE MAISON
    1 EUCHARISTIE
    1 FATIGUE
    1 PREDICATION
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 RESIDENCES
    1 RESSOURCES MATERIELLES
    1 SUPERIEUR DE COMMUNAUTE
    1 SURVEILLANCE PAR LE SUPERIEUR
    1 VOYAGES
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 CHAMPOISEAU, CHARLES
    2 PRIVAT, MARIE-AMELIE
    3 ANDRINOPLE
    3 BORDEAUX
    3 BULGARIE
    3 MALAGA
    3 NIMES
    3 POITIERS
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Nîmes, 14 novembre 1864.
  • 14 nov 1864
  • Nîmes
La lettre

Ma bien chère fille,

Je trouve excellente la fondation de Poitiers, et les motifs que vous me donnez sous le secret étaient, je vous l’avoue, très facilement devinés(1). Quant à Malaga, je suis effrayé pour les difficultés de la surveillance. Si vous y mettez une supérieure parfaitement sûre, je n’ai rien à dire; autrement je suis épouvanté. J’espère que Soeur M.-Amélie, que vous réservez pour la Bulgarie, n’est pas cette religieuse de Bordeaux dont vous m’avez dit de si singulières choses.

Quant à la réponse à M. Champoiseau, je vous ai ménagé du temps en lui disant que je vous priais de venir à Nîmes, pour combiner avec lui les meilleurs moyens d’entrer dans sa pensée. Vous n’avez donc pas à trop vous tourmenter.

Je suis bien sûr de vous avoir parlé de la maison qu’on vous donnait et des 2.000 francs qu’on vous allouait pour 4 Soeurs à Andrinople(2). Enfin arrivez-nous, quand vous le pourrez, et tout s’arrangera. Je me suis un peu fatigué, samedi(3). Nous avions l’adoration chez nous. J’ai prêché avec un peu trop de feu un sermon sur l’union du mystère de l’Assomption et de l’eucharistie, et je m’en ressens.

Adieu, ma fille. Mille fois à vous.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. La maison de Poitiers devant être une maison d'adoration, on pourra y envoyer les soeurs n'ayant pas de dispositions pour l'enseignement.
2. Voir *Lettre* 2267.
3. Le 12 novembre. Ce fut, selon Vincent de Paul Bailly, "l'adoration la plus splendide qu'on ait vu à l'Assomption" (à Picard, 14 novembre).