DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 196

27 nov 1864 Nîmes COMBIE_MARIE-Catherine ra

Sa santé et ses préoccupations l’empêchent d’aller à Paris. – Il désire vivement voir la Mère générale si la santé de cette dernière ne doit pas souffrir du voyage. – Il ne pourra attendre le printemps pour prendre certaines décisions.

Informations générales
  • DR05_196
  • 2393
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 196
  • Orig.ms. AC R.A.; D'A., T.D. 35, n. 22, pp. 37-38.
Informations détaillées
  • 1 CHOIX
    1 CRAINTE
    1 DESIR
    1 FATIGUE
    1 GRECS
    1 REPOS
    1 SANTE
    1 VIE RELIGIEUSE
    1 VOYAGES
    2 MALBOSC, FRANCOISE-EUGENIE DE
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    3 NIMES
    3 PARIS
  • A SOEUR MARIE-CATHERINE COMBIE
  • COMBIE_MARIE-Catherine ra
  • Nîmes, 27 nov[embre] 1864.
  • 27 nov 1864
  • Nîmes
La lettre

Ma bien chère fille,

Je ne témoigne qu’un très grand désir de voir votre Mère. Impossible de demander rien de plus, impossible d’aller à Paris; j’ai trop à faire ici, ayant dû me réduire pour Nîmes à trois prêtres, dont un Grec. Je puis m’absenter quelques jours, comme au jour de l’an, mais je n’ai plus vingt-cinq ans et les voyages me fatiguent trop pour en essayer, comme celui de Paris, tout d’une traite, sans l’espoir d’un repos que la préoccupation de ce que je laisserais à Nîmes m’empêcherait de prendre. J’ai tellement compris la nécessité du repos pour votre Mère que j’ai exigé qu’elle eût une assistante de plus et que je lui ai cédé ma si chère Soeur Françoise-Eugénie. Quant à sa santé, vous êtes près d’elle, vous pouvez mieux juger que moi si elle a quelque chose à craindre de son voyage et l’empêcher de partir. Je déciderai seul certaines choses, pour lesquelles j’eusse voulu avoir son avis, car attendre au printemps me paraît par la force des choses tout à fait impossible.

Adieu, ma chère fille. Mille fois vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum