DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 189

9 nov 1864 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

La fondation orientale. – Vous avez des sujets pour Poitiers et Malaga. – Joie de vous voir revenir si bonne fille. – Gros mal de tête. – L’abbé de Cabrières et le prieuré.

Informations générales
  • DR05_189
  • 2384
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 189
  • Orig.ms. ACR, AD 207; D'A., T.D. 23, n. 816, p. 147.
Informations détaillées
  • 1 CELEBRATION DE LA MESSE PAR LE PRETRE
    1 ERECTION DE MAISON
    1 FONDATIONS
    1 INTEMPERIES
    1 MALADIES
    1 MISSION DE BULGARIE
    1 PATERNITE SPIRITUELLE
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 REGULARITE
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 MALBOSC, FRANCOISE-EUGENIE DE
    3 ANDRINOPLE
    3 MALAGA
    3 POITIERS
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • [Nîmes, vers le 9 novembre 1864](1).
  • 9 nov 1864
  • Nîmes
La lettre

Je crois que nous nous entendrons de vive voix pour la fondation orientale. Puisque vous fondez à Poitiers et à Malaga, vous pourriez avoir des sujets pour une fondation dont il est question depuis longtemps. Quant à Andrinople, on vous y offrait une maison et 2.000 francs par an pour 4 religieuses, soit 500 francs par personne. Mais nous reparlerons de cela. Aujourd’hui je ne veux que vous dire ma joie de vous voir revenir si bonne fille, et je m’arrête devant un gros mal de tête, qui m’a été envoyé dans mon lit par une de ces tempêtes de vent comme nous en avons quelquefois.

Tout vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
L'abbé de Cab[rières] croit qu'on ne veut pas de lui au prieuré et que Soeur Fr[ançoise]-Eug[énie] partie, on l'expédiera. Il est sûr qu'il est peu exact. Je crois que je vais lui donner un très bon suppléant pour la messe, qu'il dit peu régulièrement, c'est-à-dire en se faisant remplacer sans cesse.1. Cette lettre, antérieure au 11 novembre, date à laquelle Mère M.-Eugénie y répond, pourrait bien n'être qu'une suite de la lettre précédente sur un autre feuillet: il n'y a plus de place sur le feuillet qui a servi à la lettre précédente. De plus, la petite croix que le P. d'Alzon met d'habitude au haut de ses lettres est absente; il n'y a pas non plus de "ma fille" ou "ma chère fille" en tête ou après quelques mots.