DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 216

dec 1864 AUBERT Marie de la Croix ra

La pensée de Notre-Seigneur la guérira de la vanité et de la difficulté à l’oraison. – La pratique des humiliations. – Berthe David.

Informations générales
  • DR05_216
  • 2417
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 216
  • Orig.ms. ACR, AL 321; D'A., T.D. 36, n. 8, p. 62.
Informations détaillées
  • 1 NOTRE-SEIGNEUR
    1 ORAISON
    1 PENITENCES
    1 VANITE
    1 VERTU DE FORCE
    2 DAVID, BERTHE
  • A SOEUR MARIE DE LA CROIX AUBERT
  • AUBERT Marie de la Croix ra
  • [fin-décembre 1864].
  • dec 1864
  • *Madame Marie de la Croix*.
La lettre

Ce que vous m’écrivez de l’état de votre âme, ma chère fille, ne m’étonne pas le moins du monde. La vanité, d’un côté, la difficulté à l’oraison, de l’autre, rien de plus naturel. Pour guérir ce double mal, il faut un simple effort, application constante sur N.-S. pour faire, à chaque moment du jour, comme il aurait fait à votre place. Plus vous penserez à N.-S., moins vous penserez à vous, et moins vous penserez à vous, plus vous entrerez facilement dans l’oraison. Pour vous y mettre, promettez-vous de vous jeter à corps perdu dans la pratique des humiliations, non pas de ces petites pratiques qui finissent par être un jeu, mais de ces humiliations qui meurtrissent la pauvre nature et la réduisent aux abois. Soyez-en avide, surtout quand il vous sera arrivé de céder à votre vanité et à votre désir de paraître.

Berthe David est très sage. J’espère que, d’ici à peu, nous la recevrons enfant de Marie. Adieu, ma fille. Tout vôtre en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum