DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 248

12 feb 1865 Nîmes PAYAN d'Augery Abbé

Progrès des Ecoles d’Orient. – Il demande l’envoi du bulletin de l’oeuvre. – Les mensonges de nos Orientaux. – Nouvelles de l’oeuvre de la Bulgarie.

Informations générales
  • DR05_248
  • 2451
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 248
  • Orig.ms. ACR, AO 171; D'A., T.D. 40, n. 15, pp. 53-54.
Informations détaillées
  • 1 DEPARTS DE RELIGIEUX
    1 FATIGUE
    1 GRECS
    1 MAITRESSES
    1 MENSONGE
    1 MORT
    1 PARENTE
    1 PENSIONNATS
    1 PETITS SEMINAIRES
    1 PREMIERE COMMUNION
    1 PUBLICATIONS
    1 RECONNAISSANCE
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 RESSOURCES FINANCIERES
    1 VOYAGES
    1 ZELE APOSTOLIQUE
    2 ABDOU, PHILIPPE
    2 CHOUKRI, JOSEPH
    2 CHOUKRI, SALOMON
    2 DEMETRIADES, JEROME
    2 GALABERT, VICTORIN
    2 MANSOUR
    2 MANSOUR, ELIE
    2 MASSABKI, MADAME
    2 MASSABKI, MICHEL
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 ANDRINOPLE
    3 BULGARIE
    3 NIMES
    3 PHILIPPOPOLI
    3 VIGAN, LE
  • A MONSIEUR L'ABBE PAYAN D'AUGERY
  • PAYAN d'Augery Abbé
  • Nîmes, 12 février 1865.
  • 12 feb 1865
  • Nîmes
La lettre

Monsieur l’abbé,

L’oeuvre des Ecoles d’Orient, dont vous vous occupez avec un zèle si ardent, fait des progrès dans notre pays. Le R.P. Hippolyte y donne, au Vigan, une bonne part de son temps et de ses soins. D’autres personnes s’y intéressent et tout nous présage, pour cette année-ci, un succès toujours croissant.

Mais il importe à l’oeuvre que le bulletin soit de plus en plus connu. Ainsi veuillez, je vous prie, avoir la bonté de m’adresser celui du mois de janvier, si vous l’avez reçu, et les bulletins suivants en un nombre au moins égal à celui de nos bulletins de l’an dernier. Je vous en serai très obligé et reconnaissant.

Veuillez, je vous prie, Monsieur l’abbé, agréer l’expression de mes sentiments respectueux(1).

E.D’ALZON.

A cette lettre officielle permettez-moi, mon cher ami, de joindre mes condoléances pour la perte de votre cousine. Permettez-moi de vous avouer la fatigue que me causent les mensonges de nos Orientaux. Le père du jeune Mansour nous l’a donné pour le préparer à sa première communion; elle était faite depuis quelque temps quand on nous l’a remis. Le P. Jérôme nous quitte au moment où il se dit charmé de nous. Un certain Massabki(2) veut s’en aller; sa mère trouve de l’argent on ne sait comme pour le voyage. Les Choukri ont reçu de l’argent, que, si je ne me trompe, M. Abdou retient. C’est à n’y plus rien comprendre.

J’inaugure ici une Ecole normale de filles pour envoyer des maîtresses d’école en Bulgarie. Au printemps, quatre Assomptiades partiront pour fonder un pensionnat à Andrinople(3). Le P. Galabert jette à Philippopoli les fondements d’un petit séminaire et d’une Ecole normale de garçons.

Mille fois vôtre.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Jusque-là, l'écriture n'est pas du P. d'Alzon.
2. Il avait pris l'habit en juillet 1864.
3. C'est ce qui avait été décidé pendant le séjour de Mère M.-Eugénie de Jésus à Nîmes en décembre 1864 (v. *Lettre* 2400).