DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 261

• DR05_261
• 2465
• DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 261
• Orig.ms. ACR, AD 1369; D'A., T.D. 23, n. 828, pp. 158-159.

• 1 BONHEUR
  1 BONTE
  1 FONCTIONNAIRES
  1 MINISTERE
  1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
  1 OBLATES
  1 PATERNITE SPIRITUELLE
  1 SOEURS CONVERSES
  1 VOCATION RELIGIEUSE
  2 BAROCHE, PIERRE-JULES
  2 BRUNONI, PAOLO
  2 DU LIMBERT, HENRI-FRANCOIS
  2 KACZANOWSKI, CHARLES
  2 MARTIN, VITAL
  2 PAULINE, LAVAGNAC
  2 PICARD, FRANCOIS
  2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
  2 PUYSEGUR, MADAME ANATOLE DE
  2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
  3 PARIS
  3 VIGAN, LE
• A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
• MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
• Nîmes, le 6 mars 1865.
• 6 mar 1865
• Nîmes
• Evêché de Nîmes

Je voulais vous dire, il y a quelques jours déjà, tout le plaisir que m’avait fait votre lettre à Pauline(1): non pas à cause du résultat qu’elle pouvait avoir, mais à cause de la manière dont vous lui parlez de votre père. Vous êtes admirablement bonne, quand vous le voulez. Pauline partira pour Paris. C’est une déception pour moi à ajouter à quelques autres, qui détachent du monde et poussent au ciel. Quant à vous, ma bien chère fille, je suis désolé de ne pouvoir vous rouvrir tout à fait l’âme et le coeur. Je le voudrais pourtant bien, je vous assure. La cause que vous donnez à l’impression que je vous ai communiquée peut être vraie, mais ce que je dis a du vrai aussi et je me permets de le maintenir(2).

J’ai passé quelques jours au Vigan et j’ai été surpris de la mine de vocations pour les Oblates et pour des Soeurs converses que l’on y trouverait, si on le voulait. Je crois que le P. Hippolyte pourrait nous y être fort utile. Le noviciat va vraiment très bien. Le sujet le plus distingué est le Fr. Vital Martin, et laissez-moi vous dire que je suis bien heureux de vous le devoir.

Je vais tâcher de vous envoyer copie de la lettre de l’évêque au ministre et de ma réponse au préfet. Vous voudrez bien la communiquer au P. Picard, qui voudra bien, à son tour, la communiquer à ma soeur, rue Saint-Dominique, hôtel des Colonies. Voici, en attendant, la copie d’une lettre de Mgr Brunoni au P. Charles.

Adieu, ma fille. Le temps me manque. Je vous laisse vite, mais avec un coeur bien ouvert.