DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 274

23 mar 1865 Nîmes PICARD François aa

Les détails que vous donnez sont fort tristes. – L’Association Saint-Pierre. – Je suis un peu peiné.

Informations générales
  • DR05_274
  • 2478
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 274
  • Orig.ms. ACR, AE 198; D'A., T.D. 25, n. 198, p. 156.
Informations détaillées
  • 1 DEFENSE DE L'EGLISE
    1 DEVOTION AUX SAINTS
    1 ECOLES ASSOMPTIONNISTES D'ORIENT
    1 EPREUVES
    1 FETE
    1 INDULGENCES
    1 MESSE VOTIVE
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 SAINT-SIEGE
    1 TRISTESSE
    1 VIE DE PRIERE
    2 BRUNONI, PAOLO
    2 GALABERT, VICTORIN
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 PAULINE, LAVAGNAC
    2 PIERRE, SAINT
    2 PITRA, JEAN-BAPTISTE
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    3 ANDRINOPLE
    3 BULGARIE
    3 NIMES
    3 ROME
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Nîmes, 23 mars 1865.
  • 23 mar 1865
  • Nîmes
La lettre

Mon bien cher ami,

Quand vous voudrez que vos lettres m’arrivent, soyez assez bon pour me les envoyer directement; autrement c’est un peu long. Les détails que vous me donnez sont tristes, fort tristes; mais que voulez-vous? Il faut prier.

Ici, nous formons l’Association Saint-Pierre(1).

Art. 1er: Tous les ans, le jour de Saint-Pierre ès-liens, on dira la messe pour le Pape.

Art. 2: Tous les jours on récitera l’invocation: Sancte Petre, ora pro nobis.

Art. 3: Tous les prêtres qui la composent prennent l’engagement de défendre par tous les moyens conformes à la dignité sacerdotale les droits de l’Eglise et du Saint-Siège.

J’ai demandé des indulgences à Rome. Je suis un peu peiné(2). Je ne vous en dis pas davantage.

Totus tibi.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Voir *Lettre* 2466 et n. 2. "Voyez votre évêque", avait dit le cardinal. Sa lettre écrite de Rome est du 22 mars. Le P. d'Alzon ne l'a donc pas attendue pour passer à l'action au plan diocésain. Les Archives de la Congrégation possèdent des brouillons de formules d'engagement dans cette association datant de 1871 (EG 119-121).
2. Par le désistement de Pauline et par le peu d'empressement que les R.A. semblent mettre à fonder un pensionnat à Andrinople, alors que, depuis le séjour de Mère M.-Eugénie à Nîmes en décembre précédent, le P. d'Alzon considérait leur engagement comme définitif. Il avait même invité le P. Galabert à en faire part à Mgr Brunoni qui, fort de cette assurance, avait décliné l'offre des Pères Résurrectionistes de confier aux religieuses de leur ordre un pensionnat à Andrinople et pressait les R.A. de remplir leur promesse (Brunoni à Galabert, 10 février 1865). Informée du projet des Résurrectionistes, Mère M.-Eugénie avait écrit au P. d'Alzon le 12 mars: "Vraiment je regretterais beaucoup que nous vinssions nous mettre en travers des projets des Soeurs de la Résurrection. La Bulgarie est grande, nous ne sommes pas pressées, vos Pères ne sont pas à Andrinople. Pourquoi ne pas remettre la fondation d'un ou deux ans et la faire dans le lieu où vous ferez votre séminaire?"