DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 285

18 apr 1865 Le Vigan ESCURES Comtesse

Il est confus d’avoir perdu de vue la somme prêtée, et va prendre sans tarder ses dispositions pour qu’elle lui soit remboursée.

Informations générales
  • DR05_285
  • 2491
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 285
  • Orig.ms. ACR, AN 97; D'A., T.D. 38, n. 97, p. 236.
Informations détaillées
  • 1 AMITIE
    1 CAPITAUX EMPRUNTES
    1 COLLEGE DE CLICHY
    1 CREANCES A PAYER
    1 MALADES
    1 NEGLIGENCE
    1 PATIENCE
    1 RECONNAISSANCE
    1 RESSOURCES FINANCIERES
    1 VENTES DE TERRAINS
    3 GUE-ROBERT
    3 NIMES
    3 PARIS, RUE FRANCOIS Ier
  • A MADAME LA COMTESSE D'ESCURES
  • ESCURES Comtesse
  • Le Vigan, le 18 avril 1865.
  • 18 apr 1865
  • Le Vigan
  • *Madame*
    *Madame la ctesse d'Escures*
    *au Gué-Robert par Tigy*
    *Loiret*.
La lettre

Evêché

de Nîmes

Je vous remercie du fond du coeur, ma bien chère fille, de m’écrire comme vous le faites, et je vais prendre mes arrangements, pour que vous ayez le plus tôt possible ce qui vous appartient et que je suis honteux d’avoir gardé si longtemps, un peu à mon insu. Voici comment. A l’époque où j’étais malade, je n’entrai point dans le détail des sommes que l’on dut emprunter. Quand Clichy fut vendu, presque tout a été remboursé. Il reste encore à vendre pour une somme très considérable. On a cru bien faire d’attendre, n’étant pas pressé, afin de faire de plus beaux bénéfices, mais il n’est point juste qu’ils soient faits à vos dépens. Je vais m’occuper sur-le-champ de régulariser cette situation, dans laquelle j’ai eu tort de compter sur nos gens de Paris. Soyez assez bonne pour attendre un peu, le moins possible. Nous traiterons directement, si vous le voulez bien, et j’espère que tout sera bientôt arrangé. Veuillez me dire si vous êtes pour quelque temps à Paris, ou si je devrai vous écrire au Gué-Robert.

Adieu, ma chère fille. Recevez, avec mes excuses pour une négligence qui n’est pas entièrement mienne, l’assurance de ma vieille et reconnaissante amitié.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Je ne bouge pas d'ici ou de Nîmes, et, avant la fin du mois, je vous aurai écrit à Paris. Vous ne me donnez pas votre adresse à Paris. Je vous écris au Gué-Robert, d'où cette lettre vous parviendra.