DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 310

16 may 1865 Nîmes GALABERT Victorin aa

Les Frères sont partis pour Constantinople. – La somme demandée sera pour l’an prochain si… à moins que… – Le P. Augustin a pris son parti d’aller à Paris.

Informations générales
  • DR05_310
  • 2518
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 310
  • Orig.ms. ACR, AJ 143; D'A., T.D. 32, n. 143, p. 126.
Informations détaillées
  • 1 ASCENSION
    1 CELEBRATION DE LA MESSE PAR LE RELIGIEUX
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 CREANCES A PAYER
    1 CULTURES
    1 FATIGUE
    1 FORMATION A LA VIE RELIGIEUSE
    1 FRERES CONVERS ASSOMPTIONNISTES
    1 INTERETS
    1 MALADIES
    1 MISSION DE BULGARIE
    1 PENSIONNAIRES
    1 RESSOURCES FINANCIERES
    1 REVENUS DE PROPRIETES
    1 SEMINAIRES
    1 VENTES DE TERRAINS
    1 VERS A SOIE
    1 VOYAGES
    2 BONNEFOY, BENJAMIN
    2 BONNEFOY, FRANCOIS DE SALES
    2 CHAMPOISEAU, CHARLES
    2 CHILIER, JACQUES
    2 GALLOIS, AUGUSTIN
    3 CONSTANTINOPLE
    3 PARIS, RUE FRANCOIS Ier
    3 VIGAN, LE
  • AU PERE VICTORIN GALABERT
  • GALABERT Victorin aa
  • Nîmes, le 16 mai 1865.
  • 16 may 1865
  • Nîmes
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Cher ami,

Je veux vous dire à l’avance que les Frères Benjamin et François de Sales sont partis pour Constantinople. Au moment où vous recevrez cette lettre, ils seront près de vous arriver. Absolument impossible de vous promettre la somme que vous me proposez de vous envoyer, du moins pour cette année(1); l’an prochain, ce sera tout différent. Si les vers à soie réussissent et que je puisse vendre Le Vigan, alors les choses changeront de face. Jusque-là, il faut vivre un peu patiemment. Voyez si M. Champoiseau veut réclamer q[uel]q[ue] chose pour vous; je le ferai appuyer, mais qu’il se dépêche. Obtenez-nous 200 pensionnaires à l’Assomption, et, l’an prochain, je vous promets 6.000 francs. Je vais plus loin. Obtenez que les Pères de Paris me paient les intérêts de l’argent qu’ils me doivent, et les 6.000 francs vous sont encore acquis. Autre combinaison. Obtenez du ciel que je vende bien Le Vigan, et alors je ne vous envoie plus 6.000 francs, mais 30.000 ou 40.000 francs, avec des religieux convers qui vous cultiveront une terre, et vous ferez comme certains Trappistes, qui, avec le produit de leur travail, entretiennent un magnifique séminaire.

Adieu, cher ami. Je suis souffrant. Je vous embrasse de tout mon coeur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Père Augustin, étonné qu'il ne pût dire la messe chez lui, a pris son parti de retourner à Paris, où il sera aussitôt après l'Ascension. Voulez-vous dire au Frère Jacques que je ne lui écris pas, afin de soigner un peu mes fatigues, mais que je suis très content de sa lettre.1. Avec six mille francs, avait dit le P. Galabert, il pourrait prendre comme pensionnaires cinq ou six enfants et commencer à les former à la vie religieuse (5 mai).