DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 341

11 jun 1865 Nîmes BAILLY_VINCENT de Paul aa

Nous prions pour votre soeur. – L’an prochain vous serez maître de l’économat. – Un plan pour venir à bout des difficultés d’argent.

Informations générales
  • DR05_341
  • 2549
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 341
  • Orig.ms. ACR, AG 116; D'A., T.D. 27, n. 116, pp. 99-100.
Informations détaillées
  • 1 ACTES MEDICAUX
    1 ANGOISSE
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 CREANCES A PAYER
    1 DEFICITS
    1 ECONOMAT
    1 PATRONAGES
    1 PRIERE DE DEMANDE
    1 RESSOURCES FINANCIERES
    1 SCRUPULE
    1 VENTES DE TERRAINS
    2 BAILLY, MADAME EMMANUEL
    2 BAILLY, SIDONIE
    2 BARDONNENCHE, MONSIEUR ET MADAME
    2 DOUMET, MADAME EMILE
    2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
    2 MALASSIGNE, ATHANASE
    2 PICARD, PIERRE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 PARIS
    3 PARIS, RUE FRANCOIS Ier
  • AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
  • BAILLY_VINCENT de Paul aa
  • Nîmes, le 11 juin 1865.
  • 11 jun 1865
  • Nîmes
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Bien cher ami,

Vos lettres viennent d’arriver hier. J’ai dit la messe pour votre soeur à peu près au moment de l’opération; le soir, on a prié pour elle. Vous seriez touché de la préoccupation de plusieurs personnes, entre autres Mme Durand et Mme Doumet. Nous prierons encore tant que nous pourrons.

Maintenant puis-je sans indiscrétion vous parler d’affaires, pour calmer vos scrupules sur votre séjour à Paris, supposé que votre soeur n’y soit pour rien? Voici ce que je vous propose. L’an prochain, vous serez maître absolu à l’économat comme dans le reste de la maison. Si vous croyez devoir garder les Bard[onnenche] gardez-les; sinon, profitez du séjour de Paris pour trouver un économe, à moins qu’avec Picard(1), [le] Fr. Athanase ne vous suffise. Il y aura des difficultés d’argent. Voyez les gens de la rue François Ier, demandez-leur quand ils payeront. Si tout de suite, c’est bien, vous aurez les gros sous pour boucher les trous; sinon, le P. Hippolyte autorise la vente du patronage, dont on tirera 200.000 francs en attendant, mais dont nous tirerons, je l’espère, 100.000 francs; sur quoi il y aura de 30.000 à 40.000 francs à prélever. Vous aurez toujours 50.000 à 60.000 francs pour voir venir. Vous ne dissimulerez pas cette diminution de bénéfice à la rue François Ier. Maintenant, vous aurez à faire vos plans pour que le déficit s’arrête. Sortons des utopies, arrivons à la vérité réelle, et faites-moi part de vos calculs.

Dites bien à Madame votre mère combien je partage ses angoisses et combien je prie, pour que Dieu lui donne tous les mérites que ses douleurs peuvent lui acquérir. Totus tibi.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Futur économe du collège de Nîmes.