DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 349

27 jun 1865 Le Vigan MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Je resterai quelque temps au Vigan où lait, fraîcheur, appartement sont parfaits pour un malade. – Le P. Hippolyte fait le difficile de la besogne. – Nos deux missionnaires font un bien immense. – Le P. Hippolyte souhaite la venue rapide de Soeur M.-Madeleine, avec qui il faudra voir quelles filles seront Oblates et quelles filles seront Soeurs converses chez vous. – Que d’énergie et de foi dans nos montagnes!

Informations générales
  • DR05_349
  • 2561
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 349
  • Orig.ms. ACR, AD 1386; D'A., T.D. 23, n. 845, pp. 176-177.
Informations détaillées
  • 1 AMOUR DES AISES
    1 MAITRESSE DES NOVICES
    1 MALADES
    1 MEDECIN
    1 MISSIONNAIRES
    1 OBLATES
    1 PRATIQUE RELIGIEUSE DES LAICS
    1 SCANDALE
    1 SOEURS CONVERSES
    1 VERTU DE FORCE
    2 GROUSSET, JEAN-BAPTISTE
    2 JOURDAN, RAPHAEL
    2 PETER, MARIE-MADELEINE DE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 LAMALOU-LES-BAINS
    3 LAVAGNAC
    3 VIGAN, LE
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Le Vigan, 27 juin [18]65.
  • 27 jun 1865
  • Le Vigan
  • *Madame la supérieure g[énéra]le de l'Assomption*.
La lettre

Je suis pour quelque temps au Vigan, ma chère fille. Les médecins ne veulent plus m’envoyer à Lamalou, ils me voudraient à Lavagnac. De l’avis du P. Hippolyte, je resterai au Vigan. On veut que je prenne du lait: au Vigan, le lait est meilleur et me passe bien mieux. Il fait ici bien plus frais, j’ai un appartement trop agréable pour un religieux, mais ravissant pour un malade religieux. Puis, (sauf en ce moment l’affaire très ennuyeuse d’un curé à interdire), Le Vigan m’occupe sans m’occuper. Le P. Hippolyte fait le difficile de la besogne, et nos deux missionnaires font un bien immense dans nos montagnes.

Maintenant pensez-vous pouvoir m’envoyer bientôt Soeur M.-Madeleine? Le P. Hippolyte le désire beaucoup. Si elle pouvait être ici le plus tôt possible, j’aurais quelques semaines pour traiter avec elle la grosse question de savoir quelles sont celles de ces filles dont il faut faire des Oblates, et quelles sont celles qu’on peut vous donner pour converses. Je crois qu’il y aurait une mine très riche pour les deux catégories. Au milieu de certains scandales, on ne connaît pas assez l’énergie de la foi pratique de nos montagnes. Je ne veux pas être plus long, ma chère fille. Laissez-moi vous dire tout mon désir que les distractions de vos affaires n’aient pas diminué les bonnes dispositions où vous étiez, à l’époque de votre dernière lettre, pour votre père.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum