DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 356

12 jul 1865 Le Vigan BAILLY_VINCENT de Paul aa

Les Choukri. – En dehors de mes prières, je dors, je bois et je mange.

Informations générales
  • DR05_356
  • 2568
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 356
  • Orig.ms. ACR, AG 118; D'A., T.D. 27, n. 118, p. 100.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 COLONIES AGRICOLES
    1 COMPORTEMENT
    1 EPREUVES
    1 INTEMPERIES
    1 NUTRITION
    1 ORPHELINATS
    1 PENSIONNAIRES
    1 REPOS DU RELIGIEUX
    1 VIE DE PRIERE
    2 CHOUKRI, JOSEPH
    2 CHOUKRI, SALOMON
    2 VARIN D'AINVELLE, MADAME J.-B.-FELIX
    3 MARSEILLE
    3 SERVAS
  • AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
  • BAILLY_VINCENT de Paul aa
  • [Le Vigan, 12 juillet 1865](1).
  • 12 jul 1865
  • Le Vigan
La lettre

Cher ami,

Avez-vous prévenu à Marseille que les Choukri ne sont plus à l’Assomption? Voici une lettre de Madame Varin qui me fait penser que l’épreuve est bonne, mais il ne faudrait pas trop la prolonger(2). Je dors, je bois, je mange. Si je fais autre chose en dehors de mes prières, c’est peu de chose. Adieu. Nous avons frais, nous avons de la pluie, de la verdure; et vous?

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Mercredi.1. Le destinataire a ajouté: Répondu le 13 juillet 1865.
2. Les Choukri se trouvaient à l'orphelinat de Mme Varin d'Ainvelle à Servas, mais ce séjour ne leur convenait pas. "Ces pauvres enfants me font une profonde pitié", confiait Mme Varin au P. Bailly. Incapables de travailler la terre comme les autres pensionnaires de l'établissement, ils étaient toute la journée livrés à eux-mêmes, et si Joseph était sage, Salomon n'hésitait pas à lancer son couteau sur ceux qui le contrariaient (lettres de Mme Varin au P. Bailly des 18 et 23 juillet). Leur séjour à Servas ne se prolongea pas au-delà du mois de juillet.