DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 359

16 jul 1865 Le Vigan CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie

Des couronnes de roses blanches et des voiles pour la prise d’habit. – Etudiez-vous un peu? – Votre lettre m’arrive: communiez le plus que vous pourrez. – Priez pour mes intentions: j’en ai la tête farcie.

Informations générales
  • DR05_359
  • 2574
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 359
  • Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 402; D'A., T.D. 29, n. 38, pp. 42-43; QUENARD, pp. 32-33.
Informations détaillées
  • 1 ADORATRICES DU SAINT-SACREMENT
    1 CELEBRATION DE LA MESSE PAR LE RELIGIEUX
    1 COMMUNION FREQUENTE
    1 CONFESSION SACRAMENTELLE
    1 EMOTIONS
    1 FLEURS
    1 OBLATES
    1 PENTECOTE
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 PRISE DE VOILE
    1 SAINTE COMMUNION
    1 SANTE
    1 SCRUPULE
    1 TRAVAIL DE L'ETUDE
    1 VOILE
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 COULOMB, LOUISE
    2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
    2 MARIE-MADELEINE, SAINTE
    2 MERIGNARGUES, ISABELLE DE
    2 VALAT, MARIE
    2 VALAT, PAULINE
    3 LONDRES
    3 NIMES
  • A MADEMOISELLE MARIE CORRENSON
  • CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
  • Le Vigan, le 16 juillet 1865.
  • 16 jul 1865
  • Le Vigan
La lettre

Ma bien chère enfant,

J’attendais une lettre de vous, depuis quelques jours. Je ne la vois point arriver, je ne vois pas pourquoi je ne vous écrirais pas le premier; seulement il faudra commencer par vous donner des commissions.

1° Il me faut 9 couronnes de roses blanches pour le jour de la prise d’habit. Voyez avec Mlle de Mérignargues. Je crois que les Adoratrices en ont une qui vous servirait de modèle; sinon, vous verrez au prieuré. Il les faut pour le 14 août.

2° J’envoie à Mme Durand de l’étoffe pour les voiles. Mesdemoiselles Valat m’ont promis de travailler pour les Oblates. Voyez encore si Mlle Coulomb voudrait couper ce voile sur le modèle du sien, et puis voyez si on pourrait faire quelques voiles à Nîmes, toujours avant le 14.

Etudiez-vous un peu? Je vous avoue que je voudrais bien vous voir prendre le parti de ne pas trop vous rouiller. Si la santé vous revient, il faudra qu’après les chaleurs je vous force un peu au travail.

17.

Votre lettre m’arrive, ma bien chère enfant. Je suis ravi que vous vous adressiez au P. V[incent] de P[aul]. Vous m’avez parlé de vos émotions, la veille de Pentecôte, à Londres. Restez tranquille. Vous n’avez pas besoin de parler de vos communions, c’est moi qui règle cela. Communiez le plus que vous pourrez, croyez-moi. Vous le pourriez sans scrupule en ne vous confessant que tous les mois. Je le prends sur ma conscience.

Je ne sais si je reviendrai le 1er août. Mais il n’y a rien d’arrêté là- dessus. Ecrivez-moi souvent. Je m’aperçois que je vous écris par sentences. J’allonge ma phrase pour vous dire que je vais tâcher de dire la messe pour vous autres, jeudi et samedi, quoique je l’aie déjà promise ce jour-là. La Sainte-Madeleine ne passera pas, j’espère, sans avoir de vos nouvelles.

Adieu, mon enfant. Que de choses je vous dirais, si vous étiez là! Mille fois vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Priez pour toutes mes intentions. J'en ai la tête farcie.