DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 373

29 jul 1865 Le Vigan PICARD François aa

Reposez-vous. – Il me semble que je vais mieux. – On me sollicite de partout, mais je reste au Vigan. – Soeur M.-Madeleine produit un très bon effet. – Je garde l’autorité, car si les Religieuses de l’Assomption ne vont pas en Bulgarie, ce sera à nos Pères à gouverner les Oblates. – Varia.

Informations générales
  • DR05_373
  • 2591
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 373
  • Orig.ms. ACR, AE 208; D'A., T.D. 25, n. 208, p. 163.
Informations détaillées
  • 1 BONTE
    1 CAPITAUX EMPRUNTES
    1 COLERE
    1 COLLEGE DE CLICHY
    1 CONFESSION SACRAMENTELLE
    1 CREANCES A PAYER
    1 DISCOURS DE DISTRIBUTION DES PRIX
    1 ELECTION
    1 GOUVERNEMENT DES RELIGIEUX
    1 GUERISON
    1 MAITRESSE DES NOVICES
    1 MALADIES
    1 MISSION D'AUSTRALIE
    1 OBLATES
    1 PREDICATION
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 REPOS DU RELIGIEUX
    1 SANTE
    1 VENTES DE TERRAINS
    1 VOLONTE
    2 BRUN, HENRI
    2 BRUNONI, PAOLO
    2 ESCURES, MADAME GAILLARD D'
    2 LAURENT, CHARLES
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 PETER, MARIE-MADELEINE DE
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    2 QUINN, JAMES
    3 ANDRINOPLE
    3 BULGARIE
    3 IPSWICH
    3 LONDRES
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 VIGAN, LE
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Le Vigan, 29 juillet [18]65.
  • 29 jul 1865
  • Le Vigan
La lettre

Mon cher ami,

Reposez-vous. J’avais peur que votre santé ne souffrît trop de vos sermons. Il ne faut pas la compromettre trop, je vous en prie. Quant [à] moi, il me semble que je vais mieux. Monseigneur me fait dire d’aller à Nîmes chauffer les élections, je reste au Vigan. La supérieure me propose d’aller à Paris, je reste au Vigan. Mes pénitentes m’écrivent que si je vais à la distribution des prix, elles ne viendront pas me voir, je reste au Vigan. Je prends les grands moyens ou bien je deviens têtu.

[La] Soeur Marie-Madeleine est arrivée. Elle produit un très bon effet, et j’espère qu’elle fera du bien. Je garde pourtant l’autorité dans la maison, parce que je pense que si les religieuses de l’Assomption ne vont pas en Bulgarie, ce sera à nos Pères à les gouverner. Il [a] fallu la bonté de Mgr Brunoni pour ne pas se brouiller avec moi, après l’affaire d’Andrinople. Enfin, Dieu soit béni de tout!

Vous ne m’avez pas répondu un mot sur l’affaire d’Escures(1). Dites au P. Laurent que j’ai une Oblate qui guérit radicalement les rhumatismes. Nous causerons de l’affaire de Londres qui est bien belle. Le P. Brun vous a-t-il écrit? Sa dernière lettre remonte au mois d’avril(2).

Adieu, et tout à vous en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le 17 juillet (*Lettre* 2575), le P. d'Alzon avait déjà demandé des explications sur un prêt de 6.000 francs consenti à l'époque de Clichy par Mme d'Escures, et réclamé à présent par elle. Le 4 août, le P. Picard donnera une longue réponse d'où il ressort que ni Madame la Supérieure, ni le P. Laurent, ancien supérieur de Clichy, ni lui-même n'ont de souvenirs très nets à ce sujet, et que tout le monde en fait se figurait que cette dette se trouvait acquittée depuis longtemps.
2. Voir *Lettre* 2445, n. 2. Une lettre du P. Brun, datée du 19 mai, ne va sans doute pas tarder à parvenir à Nîmes. Elle est pleine de promesses de l'évêque Quinn: promesse de vente d'un terrain d'environ 40 ha à une lieue et demie d'Ipswich "où nous pourrons nous installer comme religieux", promesse de nommer le P. Brun administrateur apostolique du district d'Ipswich...