DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 377

jul 1865 Le Vigan BAILLY_VINCENT de Paul aa

Le P. Raphaël est éloquent et le p. Hippolyte sublime. – Nos pères ont fait des prodiges à Alzon.

Informations générales
  • DR05_377
  • 2598
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 377
  • Orig.ms. ACR, AG 169; D'A., T.D. 27, n. 168, pp. 126-127.
Informations détaillées
  • 1 ASSOMPTIONNISTES
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 DILIGENCE
    1 DOMESTIQUES
    1 FRERES CONVERS ASSOMPTIONNISTES
    1 INTEMPERIES
    1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
    1 PLANTES
    1 PREDICATION
    1 REPOS
    1 RETRAITE SPIRITUELLE
    2 JOURDAN, RAPHAEL
    2 LUCIEN, DOMESTIQUE
    2 PROUVEZE, LOUIS
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    2 VAILHE, SIMEON
    3 ALZON, GARD
    3 MAZEL, LE
  • AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
  • BAILLY_VINCENT de Paul aa
  • [Le Vigan] Mercredi [juillet-août 1865](1).
  • jul 1865
  • Le Vigan
La lettre

Merci de vos observations de retraite. Quels plaisirs inouïs ne goûtez-vous pas? Vous n’avez donc pas le Fr. Louis(2) pour vous la faire faire. Que je vous plains!

Ici, nous marchons de surprise en surprise. [Le] P. Raphaël est éloquent; [le] P. Hippolyte est sublime. Ouf! Quels enfants j’ai engendrés! Je n’ai plus qu’à aller me coucher. Il est sûr que nos Pères ont fait des prodiges à Alzon, que la Semaine religieuse leur a valu un quintal de lauriers, dont on avait paré leur voiture. Quand ils sont partis et qu’ils ont eu l’esprit de [se] mettre de dehors dedans, on leur criait: « Vivent les enfants du P. d’Alzon! », et ils répondaient: « Vivent les enfants d’Alzon! »; et les chevaux ne prenaient pas le mors aux dents. Convenez que ce n’étaient pas de méchantes bêtes – je parle des chevaux.

Il pleut très bien, et les arbres sont mouillés, ainsi que les personnes qui sortent sans parapluie; effet que la pluie produit habituellement quand on ne s’en pare pas. Lucien(3) au Mazel, c’est une bonne chose; mais je voudrais qu’il fût un peu plus à la porte. C’en serait une meilleure, non pas porte, mais chose. Du reste, le noviciat marche comme un seul homme. Sur ce, je vous souhaite bien le bonjour. Mille fois vôtre en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Nous verrons si vous tiendrez vos résolutions de retraite.1. "La lettre est de 1865", écrit le P. Vailhé de cette lettre qui avait été classée parmi celles de 1866. En effet, elle ne peut être de beaucoup postérieure à l'article de la *Semaine religieuse de Nîmes* auquel elle fait allusion, et qui parut le 16 juillet 1865. Mais des doutes nous sont venus sur la personne du destinataire. Cette lettre, en effet, ne s'insère pas de manière satisfaisante, nous semble-t-il, dans la correspondance d'Alzon-Bailly du moment.
2. Fr. Louis Prouvèze de la maison de Nîmes. Il avait appartenu à la catégorie des religieux *oblats*, intermédiaire entre les religieux de choeur et les religieux convers.
3. Ce Lucien, dont il est question pour la première fois dans la *Lettre* 2462, doit être un domestique du collège de Nîmes.