DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 384

9 aug 1865 Le Vigan PICARD François aa

Le prêt de Mme d’Escures. – Je vous autorise à donner l’habit à votre diacre. – Votre visite est attendue. – Les examens des novices.

Informations générales
  • DR05_384
  • 2604
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 384
  • Orig.ms. ACR, AE 209; D'A., T.D. 25, n. 209, p. 164.
Informations détaillées
  • 1 CAPITAUX EMPRUNTES
    1 COLLEGE DE CLICHY
    1 CREANCES A PAYER
    1 DIACONAT
    1 DONS EN ARGENT
    1 EXAMEN DES CANDIDATS
    1 FRERES CONVERS ASSOMPTIONNISTES
    1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
    1 VETURE RELIGIEUSE
    2 ESCURES, MADAME GAILLARD D'
    2 EVERLANGE, MARIE-EMMANUEL D'
    2 MENDIRY, ERNEST DE
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 PICARD, AUGUSTE
    2 PUYSEGUR, MADAME ANATOLE DE
    2 SAINT-JULIEN, MARIE-GONZAGUE
    3 CLICHY-LA-GARENNE
    3 VIGAN, LE
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Le Vigan, le 9 août 1865.
  • 9 aug 1865
  • Le Vigan
La lettre

Bien cher ami,

Veuillez rappeler à Madame la supérieure que jamais je n’ai touché un sou des 6.000 francs de Madame d’Escures, qu’ils ont été prêtés pour Clichy, que Madame la supérieure me dit qu’elle considérait cela comme un don; que si ce n’est pas elle qui les a fait prêter, c’est la religieuse qui voyait Madame d’Escures, Soeur M.-Emmanuel ou Soeur M.-Gonzague; que cette somme est entièrement en dehors de ce qu’avait prêté Madame de Puységur, qui ne connaît pas Madame d’Escures; que, pour mon compte, je n’ai jamais touché un sou de cet argent; que Madame la supérieure m’en a souvent parlé; que je sais par elle que cette somme est due, et non par d’autres(1).

Je vous autorise à donner l’habit à votre diacre(2), servatis servandis. Nous serons très heureux de vous revoir et nous avons hâte de voir arriver le 20 août. Je pense que vous prendrez le temps d’embrasser votre père, mais il serait bon que vous pussiez arriver au plus tôt. Je dois quitter Le Vigan le 8 ou le 10 [septembre](3).

Je reviens sur les 6.000 francs. Ma soeur n’a pu les recevoir. On les croyait donnés. On les réclame comme prêtés. C’est à Clichy à les payer. C’est clair comme le jour.

On vient de faire ici les examens. Le résultat est de proposer à deux novices de descendre au rang des Frères convers ou de partir. Un autre a un mois de grâce. Le reste de la maison marche à merveille.

Totus tibi.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Voir *Lettre* 2591, n. 1.
2. L'abbé Ernest de Mendiry.
3. Le manuscrit porte décembre.