DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 394

18 aug 1865 Le Vigan VALAT_MARIE

Vif regret de ne pas vous avoir vue au Vigan. – Rien de plus puissant qu’une humble souffrance sur le coeur de N.-S. – Pauline. – Eventualité d’une retraite.

Informations générales
  • DR05_394
  • 2616
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 394
  • Cop.ms. ACR, AW 272.
Informations détaillées
  • 1 AME
    1 AMITIE
    1 AMOUR DIVIN
    1 GRACE
    1 MALADES
    1 PENSEE
    1 PERFECTION
    1 RETRAITE SPIRITUELLE
    1 SALUT DES AMES
    1 SOUFFRANCE ACCEPTEE
    1 TRISTESSE PSYCHOLOGIQUE
    1 VOLONTE
    2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
    2 VALAT, PAULINE
    3 VIGAN, LE
  • A MADEMOISELLE MARIE VALAT
  • VALAT_MARIE
  • Le Vigan, 18 août [18]65.
  • 18 aug 1865
  • Le Vigan
  • *A Mlle Marie Valat*.
La lettre

Ma bien chère enfant,

J’ai eu, en effet, un bien vif regret de ne pas vous voir arriver au Vigan, mais vous aviez une si excellente excuse que je n’ai pu éprouver que des regrets.

Je comprends votre tristesse, mais ne m’en effraye pas trop. Ceci est l’effet d’un état pénible de l’âme, mais un peu indépendant de votre volonté. La confiance en Dieu arrangera tout cela. Puis il faut savoir souffrir d’une façon ou d’une autre. La vie parfaite est à ce prix. Offrez vos ennuis pour obtenir les grâces qui vous manquent, pour les oeuvres qui vous sont chères, pour les âmes que vous voulez ramener au bien. Rien de plus puissant qu’une humble souffrance sur le coeur de N.-S.

Merci de votre appréciation sur Pauline(1). Elle a beaucoup de vrai; cependant je suspends encore mon opinion. Si le mieux de Mme Durand se soutient, nous serons ravis de vous voir. Quant à faire une retraite, c’est une autre question à laquelle je ne puis répondre aujourd’hui. Ceci ne dépend pas entièrement de moi, mais des circonstances.

Adieu, bien chère fille. Priez pour moi et croyez à ma bien profonde et paternelle affection.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Sa soeur à qui est adressée la lettre suivante.