DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 395

19 aug 1865 Le Vigan MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Les eaux de Cauvalat. – J’ai souffert toute la nuit. – M. de Mendiry. – La dame anglaise. – Le P. Hippolyte n’arrive pas à donner congé à certaines bouches inutiles.

Informations générales
  • DR05_395
  • 2619
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 395
  • Orig.ms. ACR, AD 1391; D'A., T.D. 23, n. 851, p. 182.
Informations détaillées
  • 1 ANGLAIS
    1 CURES D'EAUX
    1 DESOBEISSANCE
    1 EXPULSION
    1 MALADIES
    1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
    1 PARESSE
    1 PENSIONS
    1 RESSOURCES FINANCIERES
    1 TRAVAIL DE L'ETUDE
    1 TRISTESSE
    1 VERS A SOIE
    2 BARDOU, THERESE DE LA CONCEPTION
    2 COURCY, MARIE-GABRIELLE DE
    2 MENDIRY, ERNEST DE
    2 ROCHER, THERESE-AUGUSTINE DE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 CAUVALAT
    3 ROCHEBELLE, FAUBOURG DU VIGAN
    3 VIGAN, LE
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Le Vigan, 19 août [18]65.
  • 19 aug 1865
  • Le Vigan
La lettre

Ma chère fille,

Vos deux Soeurs Thérèse(1) n’ont pas de prix à donner pour leur séjour à Cauvalat. Elles viendront à Rochebelle, qui est à cinq ou dix minutes au plus; quant au prix des bains, je crois la somme insignifiante. Je vais écrire à Soeur M.-Gabrielle de me les expédier.

J’ai souffert toute la nuit, je n’ai pu dire la messe qu’après neuf heures. Ce n’est rien, mais je me ménage. J’espère procurer à M. de Mendiry des ressources pour l’étude. Quant à la dame anglaise, les Viganais sont trop ruinés pour qu’il faille y songer avant que la soie ne reprenne(2).

Adieu et tout vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Je me bats un peu avec le P. Hippolyte qui ne peut se débarrasser de certains novices, que je trouve et qu'on trouve paresseux, sans moyens et désobéissants. Il entre dans de telles tristesses silencieuses, quand je lui dis de donner congé à des bouches inutiles, que je ne sais plus qu'y faire.1. Thérèse de la Conception et Thérèse-Augustine.
2. Mère M.-Eugénie avait demandé si une dame anglaise s'installant au Vigan pour y donner des leçons "y trouverait sa vie" (17 août).