DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 397

26 aug 1865 Le Vigan MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Je vais beaucoup mieux, de même que vos trois malades. – On pourrait trouver quelque chose pour vous au Vigan. – Aller en Angleterre me sourirait tout à fait: ce serait pour le 1er juin. – Je vais avoir 55 ans. – Soeur M.-Geneviève.

Informations générales
  • DR05_397
  • 2621
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 397
  • Orig.ms. ACR, AD 1392; D'A., T.D. 23, n. 852, pp. 182-183.
Informations détaillées
  • 1 ACHAT DE TERRAINS
    1 JUGEMENT DERNIER
    1 MALADES
    1 MALADIES
    1 MEDECIN
    1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
    1 PREMIERE COMMUNION
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 PROPRIETES FONCIERES
    1 REMEDES
    1 REPOS
    1 SANTE
    1 TRISTESSE
    1 VOYAGES
    2 BARDOU, THERESE DE LA CONCEPTION
    2 CHAUVAT, MARIE-GENEVIEVE
    2 DES ROUSSEAUX, MARIE-PAULINE
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 ROCHER, THERESE-AUGUSTINE DE
    3 ANGLETERRE
    3 VIGAN, LE
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Le Vigan, 26 août 1865.
  • 26 aug 1865
  • Le Vigan
La lettre

Ma bien chère fille,

Rassurez-vous sur mon compte. Il me semble que je vais beaucoup mieux, mais je ne le dis pas afin que l’on n’abuse pas de moi. Nous sommes enchantés d’avoir vos trois malades(1), qui déjà se trouvent bien mieux, à ce qu’elles disent. Pourtant nous avons un des temps les plus assommants, mais le repos est en effet quelque chose de très précieux. Soeur Pauline a de l’eau dans l’articulation du genou. Le médecin prétend qu’en guérissant le système général, ou plutôt en le fortifiant on soulagera ce genou; mais peut-être faudra-t-il quelque chose de plus. Si Le Vigan, que vos filles trouvent ravissant, pouvait vous convenir, il est sûr qu’on y trouverait quelque chose, surtout à présent où tout le monde étant ruiné les propriétés y sont pour rien.

Le projet d’aller en Angleterre, l’an prochain, me sourit tout à fait; ce serait pour le 1er juin. Le P. Picard, qui paraît ravi du noviciat et du Vigan, m’a expliqué vos projets pour l’oeuvre des premières communions. Ce serait quelque chose de magnifique. Que Dieu bénisse cette pensée, qui, je l’espère, fructifiera peu à peu! Je prie bien pour vous. Vous avez 48 ans, je vais en avoir 55, le 30 août. Quelle nécessité de songer à présenter nos comptes au suprême tribunal! Soeur M.-Geneviève jette une tristesse toujours plus grande sur le prieuré.

Notes et post-scriptum
1. Aux deux Soeurs Thérèse (v. *Lettre* 2619) s'est ajoutée Soeur M.-Pauline.