DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 398

26 aug 1865 Le Vigan DOUMET_MADAME

Je me promène et je dors. – La pauvre Blanche. – Laissez pousser Emile. – J’espère vous revoir à Nîmes après le 10 septembre.

Informations générales
  • DR05_398
  • 2623
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 398
  • Orig.ms. ACR, AP 400; D'A., T.D. 34, n. 47, pp. 97-98.
Informations détaillées
  • 1 AMITIE
    1 ANGES
    1 IMPRESSION
    1 PENSEE
    1 REPOS
    1 SAINTETE
    1 VIE DE SILENCE
    1 VOLONTE DE DIEU
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 DOUMET, BLANCHE
    2 DOUMET, PAUL-FRANCOIS
    3 NIMES
    3 VIGAN, LE
  • A MADAME DOUMET
  • DOUMET_MADAME
  • Le Vigan, 26 août 1865.
  • 26 aug 1865
  • Le Vigan
La lettre

Je suis, en effet, coupable d’un long silence envers vous, ma bien chère fille. Ce n’est pas tout à fait ma faute. Je me promène et je dors; placez entre deux, si vous le pouvez, le temps d’écrire. Cependant, je pense bien souvent à vous; je souhaite que mon bon ange vous le fasse sentir.

Laissez la pauvre Blanche suivre sa voie, si tant est qu’elle en suive une quelconque. Dieu, s’il la veut, saura bien la prendre; sinon, elle végétera jusqu’à ce qu’elle finisse par quelque fausse position. Quant à Emile, laissez-le pousser. Il ne faut pas s’étonner de ce que sa verve soit si vite tarie: chez les enfants, les impressions sont vives, mais les pensées sont courtes.

Et vous, ma bonne fille, je pense que je vous reverrai à Nîmes pendant les quelques jours que je vais y passer; ce sera vers le 10 septembre que je quitterai Le Vigan. Je ne sais si je reviendrai beaucoup plus fort. J’espère pouvoir mettre, cette année, beaucoup sur les épaules du P. V[incent] de P[aul], ce qui me reposera d’autant.

Adieu, ma bien chère fille. Croissez en sainteté et croyez à mon bien profond attachement.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum