DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 400

30 aug 1865 Le Vigan BAILLY_VINCENT de Paul aa

Ne vous découragez pas et offrez vos peines à Dieu et à la Vierge. – Retraite des religieux. – Tout ce qui nous brise est un moyen de féconder notre action.

Informations générales
  • DR05_400
  • 2626
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 400
  • Orig.ms. ACR, AG 130; D'A., T.D. 27, n. 130, p. 106.
Informations détaillées
  • 1 CONTRARIETES
    1 EPREUVES
    1 LACHETE
    1 MISERICORDE DE DIEU
    1 NOTRE-SEIGNEUR
    1 PRIERE A LA SAINTE VIERGE
    1 PROTECTION DE LA SAINTE VIERGE
    1 REGNE
    1 RETRAITE SPIRITUELLE
    1 SATAN
    1 SOUFFRANCE ACCEPTEE
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 DUMAZER, ALEXIS
    2 GERMER-DURAND, JOSEPH
    2 MALASSIGNE, ATHANASE
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
  • AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
  • BAILLY_VINCENT de Paul aa
  • Le Vigan, le 30 août 1865.
  • 30 aug 1865
  • Le Vigan
La lettre

Cher et tendre ami,

Je vous plains de toute mon âme, mais ne vous découragez pas(1). C’est par tribulationes multas et malas que nous arriverons au royaume de Dieu. Donc il faut souffrir, c’est ce que je me suis dit toute la journée en accomplissant mes 55 ans. Donc nous offrirons à Dieu et à la Sainte Vierge nos peines, et nous tâcherons qu’en échange Dieu veuille nous donner un peu de sa si grande miséricorde. Je vous place sous la protection de Notre-Seigneur et de la Sainte Vierge. Votre frère, Frère Athanase, Frère Alexis, Frère Germer, Père Picard, Père Hippolyte sont en retraite; c’est admirable. Il sortira bien quelque chose de tout cela. Laissez faire le diable, et espérons que rira bien qui rira le dernier.

Voyez-vous, tout ennui, toute contrariété, toute humiliation qui nous brise est un moyen de féconder son action. Adieu, bien cher ami. Je prie bien pour vous. Tout vôtre en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Dans sa lettre de la veille, Vincent de Paul n'avait eu que des contrariétés à raconter au P. d'Alzon.