DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 406

19 sep 1865 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Je ne suis pas très vaillant. – Visite du P. Faure. – Je songe à passer deux mois à Paris pour trouver des vocations.

Informations générales
  • DR05_406
  • 2634
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 406
  • Orig.ms. ACR, AD 1393; D'A., T.D. 23, n. 853, pp. 183-184.
Informations détaillées
  • 1 EDIFICE DU CULTE
    1 MALADES
    1 QUETES
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 FAURE, MARISTE
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 ROBERNIER, MARIE-CHARLOTTE DE
    2 ROCHER, THERESE-AUGUSTINE DE
    3 LONDRES, EGLISE NOTRE-DAME DE FRANCE
    3 PARIS
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Nîmes, 19 septembre 1865.
  • 19 sep 1865
  • Nîmes
La lettre

Ma chère fille,

Je ne suis pas très vaillant en effet. Je le suis pourtant un peu plus que je n’en ai l’air; mais on a tellement la bonne habitude de m’écraser, quand on ne me croit pas sur le point de rendre l’âme, que je fais un peu plus le malade que je ne le suis, afin que l’on me laisse tranquille. Je viens de recevoir la visite du P. Faure(1), j’espère qu’il aura été content de moi. Cependant je ne lui ai pas parlé de nos projets, ne sachant pas si vous lui en aviez parlé vous-même.

La quantité de gens qui m’ont envahi ce matin me force à m’arrêter pour le moment. Veuillez dire à Soeur M.-Charlotte et à Soeur Thérèse-Augustine que je leur écrirai un peu plus tard. La seule chose que je veuille vous dire est que je songe sérieusement à passer deux mois à Paris pour trouver des vocations; j’en ai longuement parlé au P. Picard. Si vous pouvez l’aider à préparer la besogne, vous nous rendrez un bien grand service.

Tout vôtre, ma fille, en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le P. Faure, mariste, est sans doute venu demander au P. d'Alzon d'appuyer la collecte faite en France pour l'achèvement de N.-D. de France à Londres. Voir *Lettre* 2675.