DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 413

11 oct 1865 Lavagnac BAILLY_VINCENT de Paul aa

Conseils divers devant la menace de choléra. – Varia.

Informations générales
  • DR05_413
  • 2644
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 413
  • Orig.ms. ACR, AG 134; D'A., T.D. 27, n. 134, p. 108.
Informations détaillées
  • 1 ACTES MEDICAUX
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 EDIFICE DU CULTE
    1 MALADIES
    1 MEDECIN
    1 MORT
    1 PRESSE
    1 REMEDES
    1 SAINTE VIERGE
    1 SUBSIDES
    2 ALZON, MADAME HENRI D'
    2 CHAILLOT, LUDOVIC
    3 ESPEROU, L'
  • AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
  • BAILLY_VINCENT de Paul aa
  • Lavagnac, le 11 oct[obre] 1865.
  • 11 oct 1865
  • Lavagnac
La lettre

Si demain n’était pas l’anniversaire de la mort de ma mère, je serais parti. Tenez-moi au courant(1). Licenciez la maison, si vous le jugez utile. Promettez à la Sainte Vierge une belle église à l’Espérou. Faites prendre des pilules d’opium. En dehors des ordonnances, les médecins sont absurdes. Il suffit qu’un de leurs confrères ait une bonne idée pour qu’ils ne l’acceptent pas.

Il faut payer les 40 francs à la Société internationale(2). Si une dépêche télégraphique est nécessaire, ajoutez avec estafette; cela nous coûtera un peu plus, mais je pourrai arriver plus tôt(3). Le Chaillot est incroyable. Absolument, je pourrais vous envoyer 1000 francs; mais j’ai à les employer ici, si vous ne les réclamez pas avec la plus vive instance(4). J’ai reçu vos deux lettres par le même courrier. Fâchez-vous, je vous en prie, avec ceux qui doivent les porter.

Adieu. Je suis à vos ordres au premier signal. Totus tibi.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. La lettre du 9 octobre du P. Bailly donnait des nouvelles alarmantes d'un élève atteint du choléra, mais celle du lendemain était plus rassurante.
2. Pour un abonnement de deux ans à la *Société d'économie sociale* (lettre du P. Bailly du 10 octobre).
3. Le P. d'Alzon était disposé à rentrer immédiatement si la situation s'aggravait.
4. Il fallait 3.100 francs, montant d'une traite de Mgr Chaillot acceptée par le P. Bailly et protestée par le correspondant du premier (lettre du P. Bailly du 10 octobre).