DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 442

6 nov 1865 Nîmes SAUGRAIN Hippolyte aa

Varia. – Le P. Vincent. – Mille tendresses aux Oblates.

Informations générales
  • DR05_442
  • 2682
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 442
  • Orig.ms. ACR, AK 110; D'A., T.D. 33, n. 120, pp. 72-73.
Informations détaillées
  • 1 CANTIQUES
    1 CHANT DES VEPRES
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 CONGREGATION DES AUGUSTINS DE L'ASSOMPTION
    1 ELEVES
    1 HONORAIRES DE MESSES
    1 HOSPICE
    1 OBLATES
    1 SANTE
    1 VENTES DE TERRAINS
    1 VIN
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    1 VOEU DE PAUVRETE
    1 VOLONTE DE DIEU
    2 ALZON, HENRI D'
    2 CHAINE, VINCENT
    2 CORRENSON, EMMANUEL-MARIE
    2 GERMER-DURAND, JOSEPH
    3 PARIS, EGLISE SAINT-SULPICE
    3 PARIS, RUE FRANCOIS Ier
    3 VIGAN, LE
  • AU PERE HIPPOLYTE SAUGRAIN
  • SAUGRAIN Hippolyte aa
  • Nîmes, 6 nov[embre 18]65.
  • 6 nov 1865
  • Nîmes
La lettre

Mon cher ami,

Le Fr. Germer est arrivé hier en bonne santé. Je voudrais aller [au Vigan](1) vers le 15; ce sera peut-être seulement le 22 ou le 23. Si mon vin a tourné, il n’en faut pas prendre autant; il en sera ainsi un an ou deux, puis cela s’arrangera quand les vignes vieilliront.

Que peut-on faire du P. Vincent, s’il est délicat pour sa santé? Pourriez- vous vous rappeler le nombre de messes que vous et la maison de Paris vous êtes chargés de dire pour mon père? Ici rien de nouveau, non plus, sinon que les élèves ne sont pas très nombreux, mais il en arrive tous les jours.

Adieu, bien cher ami. Faites prier pour l’Assomption. Le Fr. Germer me demande si vous pouvez faire chanter les vêpres à l’hospice. Non les grandes, oui les petites qui sont dans les cantiques de Saint-Sulpice.

Adieu. Tout à vous.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Mille tendresses aux Oblates(2).1. Par distraction, le P. d'Alzon a écrit *à Nîmes*.
2. Le 22 décembre 1863, le P. d'Alzon avait écrit dans son cahier d'*Impressions*: "Je me sens pressé de pratiquer plus exactement la pauvreté, et de vendre au plus tôt mes terres. Si Notre-Seigneur approuve l'idée, je lui demande comme preuve la vocation de Marie Correnson." Deux ans plus tard, le 6 novembre 1865, il a rouvert son cahier, il a relu ces mots et il a écrit: "Il paraît que la vente de mes terres n'est pas ce que Dieu me demande, car la vocation que je lui demandais ne semble pas se développer pour le moment."