- DR04_146
- 1872bis
- DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 146
- Orig.ms. ACR, AL 293; D'A., T.D. 36, n. 6, p. 45.
- 1 HUMILITE
1 PUISSANCE DE DIEU
2 VARIN D'AINVELLE, AMEDEE
2 VARIN D'AINVELLE, CECILE
2 VARIN D'AINVELLE, MADAME J.-B.-FELIX
3 LYON - A SOEUR JEANNE-EMMANUEL VARIN D'AINVELLE
- VARIN_JEANNE-Emmanuel ra
- [Nîmes, le 21 décembre 1862](1).
- 21 dec 1862
- Nîmes
- *Soeur Jeanne-Emmanuel*.
J’ai deux chagrins, ma chère enfant, je viens vous les confier: le premier, de [ne] vous avoir pas encore répondu; le second, de n’avoir pu voir votre soeur, jeudi dernier. On ne peut faire tout ce qu’on veut. Ah! que Dieu est heureux d’être tout puissant! Mais notre bonheur à nous est de vouloir rester dans les limites infimes où il nous a placés. Qu’il soit béni à jamais! En attendant, je ne vous écris pas, et vous vous plaignez, et vous avez bien raison; car si je savais m’y préparer, je trouverais du temps pour tout, et je n’en trouve pour rien.
Quant à …(2), elle me fait l’effet de se fixer dans les bonnes oeuvres plus que jamais. C’est son lot; il est bon. Dieu la veut-il ailleurs? L’avenir seul peut le dire. Pour le moment, elle se croit où Dieu la veut et elle y demeure. Amédée est un charmant enfant; il s’émancipe un peu, mais ce n’est pas un mal. J’écris à votre mère selon l’esprit que j’espère être à Lyon le 3 février. Mais hélas! qui peut promettre quoi que ce soit?
Adieu, ma chère fille. Tout vôtre en Notre-Seigneur.
E.D'ALZON.2. Un nom propre barré par la correspondante.