DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 25

8 feb 1866 Paris FABRE_JOSEPHINE

Je vous conjure de vous soigner. – Priez pour que je sache reconnaître la volonté de Dieu. – Je ne sais pas encore si j’irai en Angleterre.

Informations générales
  • DR06_025
  • 2747
  • DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 25
  • Cop.ms. de la destinataire ACR, AO 13; D'A., T.D. 40, n. 36, pp. 218-219.
Informations détaillées
  • 1 ACCEPTATION DE LA VOLONTE DE DIEU
    3 ANGLETERRE
  • A MADEMOISELLE JOSEPHINE FABRE
  • FABRE_JOSEPHINE
  • Paris, 8 février 1866.
  • 8 feb 1866
  • Paris
La lettre

Je vous conjure de vous soigner, ma bien chère enfant. Il faut que vous vous portiez à merveille pour mon retour…(1). Je ne fais pas grand’chose, je fais pourtant des choses utiles. Priez beaucoup pour que je sache quel parti prendre dans certaines questions. Il faut surtout vouloir la volonté de Dieu; mais qu’est, dans tel ou tel moment, cette volonté? Je ne sais pas encore si j’irai en Angleterre, cela dépendra d’une réponse que j’attends. Si elle n’arrive pas ou si elle arrive trop tard, je vous préviens que je n’irai qu’au mois de juin. Dans tous les cas, je ne vois rien qui m’empêche d’être de retour à l’époque que je vous ai fixée.

Adieu, bien chère enfant. Croyez bien qu’on comprend tout ce qui se passe en vous, mais on veut que vous le dirigiez un peu plus du côté de N.-S.

Mille fois à vous comme à une vraie fille.

Notes et post-scriptum
1. Les points de suspension sont dans la copie.