DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 101

23 jul 1866 Le Vigan CHILIER_JACQUES aa

Nous sommes très contents des jeunes Bulgares. – Un peu de patience pour les subsides. – Les Oblates. – Je vous recommande union, paix et charité mutuelle. – Je vais me mettre en retraite.

Informations générales
  • DR06_101
  • 2838
  • DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 101
  • Orig.ms. ACR, AK 302; D'A., T.D. 33, n. 4, p. 222.
Informations détaillées
  • 1 AMOUR FRATERNEL
    1 BULGARES
    1 ECOLES
    1 FILLES DES ECOLES
    1 OBLATES
    1 RETRAITE DES RELIGIEUX
    1 SUBSIDES
    1 SUPERIEUR
    2 BONNEFOY, BENJAMIN
    2 CHICHKOV
    2 CHICHKOV, FRANCESCO
    2 CHILIER, ALEXANDRE
    2 DIMITROV
    2 DIMITROV, LUIGI
    3 VIGAN, LE
  • AU FRERE JACQUES CHILIER
  • CHILIER_JACQUES aa
  • Le Vigan, 23 juillet 1866.
  • 23 jul 1866
  • Le Vigan
La lettre

Je reçois à l’instant, mon bien cher ami, une lettre de vous qui en contient une pour Francesco; je la lui fais remettre. Ces deux enfants sont ici, au Vigan, d’où je vais partir pour huit jours, mais où je reviendrai du 1er août jusqu’au 6 septembre et où, par conséquent, vous pouvez m’écrire. Tous les détails que vous me donnez me ravissent, sauf la fièvre du Fr. Benjamin que je voudrais bien voir disparaître.

Nous sommes très contents des jeunes Bulgares, du moins jusques à aujourd’hui. Vous pouvez le dire à leurs parents. Du reste, je vais les engager à écrire. Un peu de patience, mon cher ami, pour le fonds que le gouvernement vous allouera. Cela viendra, soyez-en bien persuadé, et ce n’est pas de ce côté-là que je suis le plus inquiet; bien au contraire. Je m’occupe en ce moment des Oblates qui nous fourniront des écoles de filles. Nous en avons, en ce moment, de 20 à 30, qui, je l’espère, nous formeront un bon noyau. Je ne saurais trop vous recommander à tous les trois l’union, la paix et la charité mutuelle. Priez aussi bien pour moi, mes chers Frères. Je vais me mettre en retraite, du 1er jusqu’au 15. Vous demanderez pour moi les vertus d’un bon religieux et d’un bon supérieur. [Le] Fr. Alexandre va assez bien et se dispose à vous rejoindre plus tard.

Adieu, chers amis. Soutenez-vous les uns les autres et comptez sur la grâce de N.-S. Mille fois tout à vous en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum