DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 106

28 jul 1866 Nîmes PETER Marie-Madeleine ra

Je suis bien aise de vos explications. – Sans respect de l’autorité, pas de vie religieuse. – Votre action et celle du P. Hippolyte gagneraient à être mieux coordonnées. – Certaines de vos filles en savent sans doute plus que vous sur les questions matérielles.

Informations générales
  • DR06_106
  • 2843
  • DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 106
  • Orig.ms. AC O.A.; cop. dactyl. ACR, AX.
Informations détaillées
  • 1 AUTORITE RELIGIEUSE
    1 CORRECTION FRATERNELLE
    1 DEPENSES
    1 ECONOMAT
    1 FRANCHISE
    1 MAUVAISE GESTION
    1 OBLATES
    1 SENS DES RESPONSABILITES
    2 DURAND, MARIE DE L'ANNONCIATION
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 VIGAN, LE
  • A SOEUR MARIE-MADELEINE DE PETER
  • PETER Marie-Madeleine ra
  • Nîmes, 28 juillet [18]66.
  • 28 jul 1866
  • Nîmes
La lettre

Je vous remercie, ma chère fille, des nouvelles que vous me donnez de votre Mère générale. Je n’en ai point reçu et j’eusse été inquiet sans vous.

Je suis bien aise des explications que vous avez bien voulu me donner pendant [mon](1) séjour au Vigan et je vous conjure de continuer ainsi. Je tiens à ce que l’autorité soit respectée, sans quoi la vie religieuse est impossible. Seulement peut-être eussiez-vous mieux fait de tenir compte de quelques-unes de mes observations. Le P. Hippolyte m’assure qu’il ne désire que marcher avec vous, mais il voudrait que vous pussiez arrêter avec lui les décisions à prendre: par ce moyen tout serait évité devant ces bonnes filles. Puis il paraît que vous avez le malheur de ressembler à M. votre père, vous n’avez pas plus que moi des notions bien approfondies sur le ménage, à ce que prétend le P. Hip[polyte]; d’où il résulte que sans le vouloir et grâce surtout à Soeur M[arie] de l’Annonciation, il y a eu quelques dépenses inutiles. Il est sûr que si vous en savez cent fois plus sur une foule de points que ces bonnes filles, quelques-unes en savent plus que vous sur des questions matérielles. C’est pour cela que peut-être en vous entendant mieux avec le P. Hip[polyte], bien des choses s’arrangeraient et la confiance réciproque amènerait l’autorité plus grande de part et d’autre.

On me dérange. Mille fois vôtre en N[otre]-S[eigneur].

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Je n'ai pas le temps de me relire.1. La copie a *votre* mais le sens exige *mon*.