DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 152

1 oct 1866 Nîmes GIRY_MADAME

Courage, patience et possession de vous-même. – Deux retraites à Nîmes: choisissez.

Informations générales
  • DR06_152
  • 2889
  • DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 152
  • Orig.ms. ACR, AM 204; D'A., T.D. 37, n. 5, p. 183.
Informations détaillées
  • 1 ACCEPTATION DE LA CROIX
    1 ANCIENNES ELEVES
    1 ARMEE PONTIFICALE
    1 GUERISON
    1 MALADIES
    1 MIRACLE
    1 PAIX DE L'AME
    1 PATIENCE
    1 PREDICATION DE RETRAITES
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    2 COMBIE, JULIETTE
    2 GIRY, MAURICE DE
    2 MENU, CAMILLE-STANISLAS
    2 PICARD, FRANCOIS
    3 AUTEUIL
    3 NIMES
  • A MADAME LOUIS DE GIRY
  • GIRY_MADAME
  • [Nîmes, début d'octobre 1866].
  • 1 oct 1866
  • Nîmes
La lettre

Ma bien chère fille,

Je veux vous écrire de suite un petit mot, et je vous conjure de croire que j’entre du fond du coeur dans toutes vos peines(1). Courage! Courage! Croyez-moi, Dieu vous aime bien, malgré les peines par où il vous fait passer. Que de mérites vous pouvez accumuler, si vous le voulez! Veuillez-le, je vous en prie, ma bien chère enfant. La patience, la possession de vous-même, voilà l’important.

Je donnerai ici deux retraites, si je ne suis pas mort: la première, du 13 nov[embre] au 21, à l’Assomption; la seconde, du 1er au 8 décembre, à Saint-Maur(2). Prenez celle qui vous ira le mieux. Il vient d’arriver chez les Dames de l’Assomption, à Auteuil, un fait miraculeux: une religieuse désespérée subitement guérie(3). Juliette vous le contera.

Adieu, ma bien chère fille. Je suis pris d’une maladie. Devinez où? Au coeur. Mille choses aux vôtres. Je vous souhaite la paix de l’Enfant-Jésus.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Une des peines de Mme de Giry est certainement le départ imminent de son fils pour l'armée pontificale (v. *Lettre* 2832).
2. La première aux Enfants de Marie du Prieuré, la seconde aux anciennes élèves de Saint-Maur.
3. C'est le 24 septembre que se produisit une amélioration miraculeuse dans l'état de Soeur Camille-Stanislas. Le P. Picard l'a écrit au P. d'Alzon dès le lendemain. Ce fait *vient d'arriver*, dit ici le P. d'Alzon. Aussi préférons-nous dater cette lettre du début d'octobre que de la fin, comme l'avaient fait les T.D.