DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 167

14 nov 1866 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

La lettre de l’archevêque à M. Véron pour le nommer curé – Marie Correnson – J’aimerais que vous veniez passer quelques jours à Nîmes – L’affaire des Religieuses de l’Assomption.

Informations générales
  • DR06_167
  • 2907bis
  • DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 167
  • Orig.ms. ACR, AD 1436; D'A., T.D. 23, n. 915, p. 243.
Informations détaillées
  • 1 RETRAITE SPIRITUELLE
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 CORRENSON, EMMANUEL-MARIE
    2 DARBOY, GEORGES
    2 PETER, MARIE-MADELEINE DE
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    2 VERON, PAUL
    3 LYON
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 PARIS, EGLISE SAINT-VINCENT DE PAUL
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • [Nîmes], le 14 novembre 1866] (1).
  • 14 nov 1866
  • Nîmes
La lettre

Ma chère fille,

Le Monde contient la plus incroyable lettre de l’arch[evêque] à M. V[éron] pour le nommer curé. Avant d’en avoir connaissance, il faut, je crois, envoyer votre lettre (2), si vous ne l’avez déjà fait, si, comme vous le dites, c’est un pont jeté entre l’archev[êque] et vous.

Marie C[orrenson] est venue me dire que, toute la journée d’hier, elle avait été tentée d’aller vous prier de vous charger d’elle. Peut-être à la fin de la retraite (3) prendra-t-elle une décision. Si les affaires s’arrangeaient et que le séjour de Paris ne vous [fût] plus impossible, je voudrais bien ne pas vous y voir retourner sans venir passer quelques jours à Nîmes.

Le P. V[incent] de P[aul] devra-t-il partir? Moi je crois que oui. La nomination de l’évêque de N[îmes] comme commissaire apostolique serait une très utile chose en face des éventualités, à moins que le calme le plus complet ne succédât à l’orage. Heureux paroissiens de Saint-Vincent-de-Paul! Quel doux berger ils vont avoir pour les conduire dans de paisibles pâturages! L’eau m’en vient à la bouche.

Adieu, ma fille. Que Notre-Seigneur vous assiste! Je prie bien pour vous. Dites bien à Mère M.-Madeleine combien je l’estime profondément et vénère son dévouement. Tout vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Les T.D. donnaient comme date: *vers le 10 février 1867*.Cependant Mère Marie-Eugénie fait écho le 15 novembre 1866 à l'information concernant la nomination de M. Véron. D'autre part ce qui est dit de Marie Correnson montre que la veille du jour où le P. d'Alzon écrit, Mère Marie-Eugénie se trouvait à Nîmes. Elle ne s'y trouve plus et nous savons qu'elle regagna Lyon le 14 novembre. Notre lettre est du même jour.
2. A M. Véron (v. *Lettre* 2908, note 3).
3. La retraite que le P. d'Alzon prêche aux Enfants de Marie de l'Assomption et à l'ouverture de laquelle Mère Marie-Eugénie a assisté.