DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 224

4 mar 1867 Le Vigan BAILLY_VINCENT de Paul aa

Promesses du P. Hippolyte et du P. Picard. – Oblates. – Réponses aux questions du P. Alexis.

Informations générales
  • DR06_224
  • 2969
  • DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 224
  • Orig.ms. ACR, AG 174; D'A., T.D. 27, n. 172, pp. 129-130.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 ECONOMAT GENERAL
    1 INFAILLIBILITE PONTIFICALE
    1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
    1 OBLATES
    1 PAGANISME
    1 REPOS
    2 AMBROISE, SAINT
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 BRUN, AUGUSTINE
    2 BRUN-VILLARET, FELICITE
    2 DALMIER, NATHALIE
    2 DUMAZER, ALEXIS
    2 DURAND, MARIE DE L'ANNONCIATION
    2 GALABERT, VICTORIN
    2 LUTHER, MARTIN
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 SALZE, THERESE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 PARIS
  • AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
  • BAILLY_VINCENT de Paul aa
  • Le Vigan, 4 mars 1867.
  • 4 mar 1867
  • Le Vigan
La lettre

Cher ami,

A moins d’obstacles imprévus, le P. Hippolyte accepte, à partir du 1er octobre, de se charger de ce qu’il avait proposé. Reste à savoir si le P. Picard accepte de se charger du reste, ce que vous ne m’avez pas dit à votre retour de Paris(1). Je ne sais pourquoi je me figure que si le P. Hippolyte promet, il tiendra.

Vous pouvez m’expédier Soeur Félicité le plus tôt possible. Jeudi matin, à moins de contre-ordre, deux Oblates arriveront, à moins que ce ne soit que samedi matin. Soeur Augustine(2), qui a la lingerie, tiendra les comptes de Soeur Nathalie; Soeur Marie de l’Annonciation(3), qui fera les lits pour Soeur Thérèse, laquelle se chargerait de la haute surveillance des petits et de l’infirmerie. Dans trois semaines à un mois, Soeur Thérèse serait aidée par une excellente Oblate, mais je ne puis dire son nom.

Dites à tout le monde que je me repose; au P. Alexis que je ne lui réponds pas, sinon que je ne comprends si c’est de sa fatigue ou de sa complainte qu’il veut que je fasse part aux novices. Quant à la question des païens, dites-lui qu’il n’est pas du tout de foi que les Papes soient infaillibles en fait de mauvais goût. Pour l’Olympe, saint Ambroise en a parlé; il a aussi parlé, si je ne me trompe, de l’Orcus. Quant à la Renaissance, il faut établir qu’elle était tellement maudite par Luther que les Papes du premier coup ont pu la bénir par esprit de contradiction(4).

Totus tibi, cher…

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le 6 février, le P. Bailly avait écrit au P. Galabert: "Le P. Hippolyte vient de passer deux jours à Nîmes pour une grande conférence financière. En voici les résultats: Le collège s'engage (acte héroïque) à faire 16.000 fr. de bénéfice chaque année pour les intérêts qui nous écrasent. Le P. d'Alzon abandonne au P. Hippolyte Montmau et la terre du Vigan, et ce Père s'engage à fournir sur ces deux terres 25.000 fr. par an, 10.000 fr. budget du noviciat et 15.000 aux intérêts. Enfin le P. Emmanuel reçoit le traitement du Père et les honoraires de messes et les dons et subvient à toutes les dépenses du Père et des religieux en dehors du collège. Je pars pour Paris samedi 9 courant et je négocie auprès du P. Picard qu'il se charge de 5.000 fr. par an; c'est sur cette somme que nous pourrons vous envoyer ce que nous vous devons annuellement... Enfin je vais chercher un emprunt qui couvre l'arriéré présent, 25.000 fr."
2. Voir *Lettre* 2918 et n. 1.
3. Les T.D. ont transcrit *de l'Incarnation*, mais le ms est formel.
4. Nous n'avons malheureusement plus la lettre du P. Alexis.