DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 269

25 jun 1867 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Occupations et projets de voyage. – Marie Correnson vous viendra après son séjour au Vigan. – Soeur Marie de la Providence.

Informations générales
  • DR06_269
  • 3021
  • DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 269
  • Orig.ms. ACR, AD 239; D'A., T.D. 23, n. 928, pp. 252-253.
Informations détaillées
  • 1 CO-FONDATRICE DES OBLATES
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 CURES D'EAUX
    1 DISCOURS DE DISTRIBUTION DES PRIX
    1 EMPLOI DU TEMPS
    1 EVEQUE ORDINAIRE DU DIOCESE
    1 FETE DE L'ASSOMPTION
    1 PRISE DE VOILE
    1 PROCESSIONS
    1 SYMPTOMES
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 CORRENSON, EMMANUEL-MARIE
    2 COURCY, MARIE-GABRIELLE DE
    2 DES ROUSSEAUX, MARIE-PAULINE
    2 MARIE DE LA PROVIDENCE, RA
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    3 AUTEUIL
    3 EMS
    3 PARIS
    3 ROME
    3 VIGAN, LE
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Nîmes, 25 juin 1867.
  • 25 jun 1867
  • Nîmes
La lettre

Ma bien chère fille,

Vous êtes mille fois trop bonne de vous occuper de ma santé, comme vous le faites. L’évêque arrive le 20 juillet. Je ne puis être absent à ce moment, car une raison de ne pas aller à Rome est par dessus tout qu’il fallait surveiller son retour et le préparer. Le 1er août, j’ai la distribution des prix, et l’on prétend qu’avec les dispositions de certaines gens, si je m’absente, j’ébranle la maison; sans quoi, le 21, je serais en route pour Ems. Mais je puis m’y rendre le 2 ou 3 août; nous y passerions dix jours ensemble, et, vers le 1er septembre, je vous rejoindrais à Paris. Si, au contraire, vous préférez assister à votre distribution des prix, vous pouvez partir après moi. Vous ne pourrez pas être à Auteuil pour l’Assomption, pas plus que moi au Vigan.

Il importe que Marie ait le voile et l’habit. C’est pour cela que je l’envoie au Vigan, sans quoi je vous l’expédierais sur-le-champ. Soeur M.-Gabrielle sort d’ici. Je crois que Marie pourra voyager avec Soeur M.-Pauline sans la moindre difficulté et partir du 16 au 20 juillet.

Décidément, après toutes les interruptions qu’ont subies ces quelques lignes, je crois ne pouvoir partir qu’après la distribution des prix, c’est-à-dire le 31 juillet ou le 1er août. Marie Cor[renson] prendra, je crois, les eaux que l’on voudra.

Adieu, ma bien chère fille. Je suis dans les processions jusqu’au cou; c’est pour cela que ma main tremble un peu plus fort(1). Mille fois vôtre en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Soeur M[arie] de la Providence(2) nous a fait un paquet avec M. de Cabrières. N'a-t-elle pas chargé quelqu'un, en plein parloir, de lui dire qu'on lui défendait (à elle) de lui écrire (à lui)? Adieu, ma bien chère fille. Mille fois vôtre, encore une fois.1. Les processions ne sont sans doute pas la seule cause de la fatigue nerveuse du P. d'Alzon. Voici ce que Mère M.-Eugénie écrit au P. Picard le 21 juin: "Je crois que le P. d'Alzon est tué par des scènes qu'on lui fait à propos de l'entrée de Marie Correnson aux Oblates. La mère de Marie lui en a fait une, les pénitentes en font plus d'une."
2. Postulante R.A.