DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 274

30 jun 1867 Nîmes CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie

Votre mère a été bien mieux qu’on n’osait l’espérer. – Que de filles vous allez avoir!

Informations générales
  • DR06_274
  • 3027
  • DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 274
  • Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 404; D'A., T.D. 29, n. 79, p. 91; QUENARD, pp. 70-71.
Informations détaillées
  • 1 MERE DE FAMILLE
    1 OBLATES
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 CHAUDORDY, ANGELINA
    2 COMTE, ANTOINE-THEODORE
    2 CORRENSON, MADAME CHARLES-LOUIS
    2 COULOMB, LOUISE
    2 MENARD, MADEMOISELLE
    3 BEDARIEUX
    3 LUNEL
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 ROCHEBELLE, FAUBOURG DU VIGAN
  • A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
  • CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
  • Nîmes, 30 juin [18]67.
  • 30 jun 1867
  • Nîmes
La lettre

Je vous reverrai bientôt, mon enfant, et cependant je me donne la gâterie de venir vous dire bonjour pour demain matin.

On est retourné du Vigan en très bonnes dispositions. Mme votre mère a été bien mieux qu’on n’osait l’espérer. Cependant M. Conte pense que je ferai bien de ne pas la voir. Je ne la verrai donc pas. Savez-vous que je vous ai déjà trouvé une remplaçante pour Rochebelle? Une demoiselle de 50 ans, Mlle Ménard, fille et soeur de médecin: l’un de Lunel, l’autre de Bédarieux, mais nous en causerons. Angélina a été admirable pour vous. Il m’est évident qu’elle vous aime cent fois plus que vous ne le pensiez. Mais je vous conterai tout cela. Louise(1) m’a promis de se mettre tout à fait aux Oblates. Que de filles, bon Dieu, vous allez avoir! On vous attend à Paris, on vous attend à Nîmes, on vous veut partout.

Adieu, ma fille. Ceci n’est qu’un préambule, le corps de l’ouvrage vous arrivera demain. Je prie Dieu de vous donner un coeur immense. Mille fois à vous. Je vous bénis et suis bien tendrement vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Louise Coulomb.