DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 279

5 jul 1867 Le Vigan BAILLY_VINCENT de Paul aa

Questions d’argent. – Le P. Alexis. – Nous traversons une crise à l’Assomption, mais Dieu bénira à la fin nos pieux entêtements.

Informations générales
  • DR06_279
  • 3033
  • DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 279
  • Orig.ms. ACR, AG 183; D'A., T.D. 27, n. 181, pp. 135-136.
Informations détaillées
  • 1 ASSOMPTION
    1 BONTE
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 EMBARRAS FINANCIERS
    1 ENERGIE
    1 PERSEVERANCE
    1 PUNITION DES ELEVES
    1 RELIGIEUX ENSEIGNANTS
    1 TRAITEMENTS
    2 ARNAL DU CUREL, ERNEST
    2 BOYER, MADAME EDOUARD
    2 DUMAZER, ALEXIS
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    2 THIBON, LOUIS
    3 ROCHEBELLE, FAUBOURG DU VIGAN
  • AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
  • BAILLY_VINCENT de Paul aa
  • Le Vigan, 5 juillet [18]67.
  • 5 jul 1867
  • Le Vigan
La lettre

Cher ami,£$

Il est très évident que si le P. Hippolyte fournit 2.500 francs, Madame Boyer 500 francs, vous n’aurez pas à chercher beaucoup ce que vous aurez à avancer vous-même(1). Toutefois, voici un mot pour l’abbé Thibon, qui vous avancera peut-être 500 francs sur mon traitement. Par ce moyen, ce que vous avanceriez vous-même serait peu de chose. L’affaire Arnal est déplorable, et je vous félicite de vous en être tiré de la sorte(2).

Puisque vous êtes bien avec le P. Alexis, ne pourriez-vous pas lui faire observer qu’il a un peu trop les inconvénients du jeune maître, qui veut prouver qu’on ne le floue pas? Je crois que l’on obtient moins par là que par de la bonté ferme. A cet égard, l’exubérance Alexienne aura à se laisser tailler bien des rejetons gourmands.

Rochebelle va bien. Nous traversons une crise à l’Assomption(3). Il m’est impossible de ne pas croire, contra spem in spem, que Dieu bénira à la fin nos pieux entêtements. Adieu, cher ami, et tout vôtre.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Voir *Lettre* 3030, n. 1.
2. Une affaire d'indiscipline au collège à la suite de laquelle le P. Bailly a pris des mesures sévères tout en reportant aux vacances les renvois qui devaient sanctionner les meneurs (Bailly, 4 juillet).
3. Question du P. Bailly le lendemain: "Vous me dites que l'Assomption traverse une crise. Y a-t-il quelque endroit beaucoup plus sensible que de coutume?"