DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 287

11 jul 1867 Le Vigan MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Le départ de Soeur Emmanuel-Marie pour Paris. – Le retour de l’évêque. – M. Correnson refuserait d’aller voir sa fille à son passage à Nîmes. – Mère M.-Madeleine.

Informations générales
  • DR06_287
  • 3041
  • DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 287
  • Orig.ms. ACR, AD 241; D'A., T.D. 23, n. 932, pp. 259-260.
Informations détaillées
  • 1 CO-FONDATRICE DES OBLATES
    1 CONFIRMATION
    1 DISCOURS DE DISTRIBUTION DES PRIX
    1 EVEQUE ORDINAIRE DU DIOCESE
    1 MAITRESSE DES NOVICES
    1 NOTRE-DAME DE BULGARIE
    1 PARENTS
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    2 CORRENSON, CHARLES-LOUIS
    2 CORRENSON, EMMANUEL-MARIE
    2 CORRENSON, MADAME CHARLES-LOUIS
    2 EVERLANGE, MARIE-EMMANUEL D'
    2 PETER, MARIE-MADELEINE DE
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    2 PLEINDOUX, AUGUTIN
    3 NIMES
    3 PARIS
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Le Vigan, 11 juillet 1867.
  • 11 jul 1867
  • Le Vigan
La lettre

Ma chère fille,

Voici une lettre adressée, je crois, à Soeur Marie-Emmanuel. Je n’ai fait que regarder la signature, mais l’adresse permettait de croire qu’elle était pour la petite supérieure de Rochebelle. Soeur Emmanuel-Marie partira, ce soir, pour Nîmes, et demain, à 1 h. et demie, pour Paris: par ce moyen, elle pourra y arriver pour dimanche. Vous proposez qu’elle parte le soir; mais malheureusement nous avons calculé, sur les recommandations que vous aviez faites, de partir à 1 h. et demie, lors de votre dernier voyage. Mon évêque n’avance pas son arrivée. C’est toujours le 20 qu’il sera à Nîmes. Et quitter Nîmes au moment de la confirmation, que je ferai donner, et de la distribution des prix serait trop étonnant pour les Nîmois.

Il paraît que M. Correnson refuse d’aller voir sa fille, quand elle passera par Nîmes. On compte sur la visite de sa mère et de son grand-père. Je suis tout attrapé que vous ne puissiez nous donner la Mère M.-Madeleine que pour si peu de temps. Nous verrons, à mon passage, s’il vaut bien la peine de l’envoyer pour si peu, à moins que Marie ne revienne avec elle. Il y a encore une autre combinaison pourtant, où elle pourrait être d’un grand secours. Nous causerons de tout cela.

Adieu, ma chère fille. Tout vôtre en Notre-Seigneur.

Je dirai la messe pour Madame votre mère le 18.

Notes et post-scriptum