DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 307

27 jul 1867 Nîmes CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie

Il y a trop de cancans: je renonce à Ems. – Je ferai ma retraite au Vigan.

Informations générales
  • DR06_307
  • 3064
  • DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 307
  • Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 405; D'A., T.D. 29, n. 88, pp. 100-101.
Informations détaillées
  • 1 BAVARDAGES
    1 OBLATES
    1 REFORME DU COEUR
    1 RENONCEMENT
    1 RETRAITE SPIRITUELLE
    1 SOLITUDE
    1 VOYAGES
    2 COURCY, MARIE-GABRIELLE DE
    2 JULIAN, HELENE
    2 MERIGNARGUES, ISABELLE DE
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 ROUSSEAUX, MARIE DU SACRE-COEUR
    3 EMS
    3 VIGAN, LE
  • A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
  • CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
  • Nîmes, 27 juillet [18]67.
  • 27 jul 1867
  • Nîmes
La lettre

Eh! bien, ma fille, il faut renoncer au projet de passer un mois avec vous. J’écris à Madame la supérieure générale que cela m’est impossible. Il y a encore trop de cancans; il ne faut pas leur donner de prétexte.

Je vais partir pour Le Vigan. Je ferai ma retraite d’un mois, sans voir personne. Vous y arriverez vers le 1er sept[embre]; vous ferez votre retraite, vous, avec les Oblates, ou à Rochebelle ou ici, enfin avec les unes ou avec les autres. Dire que je renonce sans peine à notre projet serait mentir. Il n’y a pas jusqu’à Isabelle de Mérignargues, qui ne soit venue me faire des observations, et, dans l’état actuel, je les crois fondées. Je veux, l’an prochain, être libre de vous voir à mon aise et le voyage à Ems fait ensemble y nuirait.

Je vous verrai du 1er sept[embre] au 20, au Vigan, et puis le 1er octobre, vous nous arriverez, je l’espère bien. Vous pourrez peut-être vous entendre, pour revenir(1), avec la Mère Marie-Gabrielle. Enfin, au temps de l’Exposition, vous trouverez bien quelqu’un pour revenir avec vous.

Je vous dis adieu, le coeur un peu gros, mais il faut offrir quelque chose à Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Soeur M[arie] du Sacré-Coeur vous remettra 310 francs. S'il vous manque quelque chose de grave, écrivez-le moi.|Voici la lettre d'une cousine d'Hélène(2) qui veut nous venir; vous me la renverrez.1. Pour revenir de Paris.
2. Hélène Julian.