DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 333

20 aug 1867 Le Vigan MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Les scrupules de Marie auront un terme. – Vos Soeurs au Vigan. – Priez pour notre noviciat.

Informations générales
  • DR06_333
  • 3086
  • DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 333
  • Orig.ms. ACR, AD 1449; D'A., T.D. 23, n. 944, pp. 271-272.
Informations détaillées
  • 1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
    1 OBLATES
    1 SCRUPULE
    2 BARDOU, HORTENSE
    2 BARDOU, THERESE DE LA CONCEPTION
    2 BERTHE, MARIE-JULIE
    2 CORRENSON, EMMANUEL-MARIE
    2 COURCY, MARIE-GABRIELLE DE
    2 MARIE DE LA PROVIDENCE, RA
    2 PICARD, FRANCOIS
    3 LYON
    3 PARIS
    3 SAINT-GERVASY
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Le Vigan, 20 août [18]67.
  • 20 aug 1867
  • Le Vigan
  • *Madame la supérieure g[énéra]le de l'Assomption*.
La lettre

Ma bien chère fille,

Vous êtes mille fois trop bonne de m’écrire, quand vous avez peu la tête libre, pourtant je suis tout heureux de recevoir de vos nouvelles. Les scrupules de Marie auront un terme, je l’espère, quand elle n’aura plus le temps d’en avoir. Cela viendra bientôt, j’en suis convaincu.

La petite Soeur Thérèse de la Conception est ici avec sa soeur Hortense, elle attend Soeur M.-Julie. Il paraît que Soeur M. de la Providence mourait d’envie de venir, mais je n’ai pas voulu en entendre parler. Vous me demandez ce qu’il faut en faire. Franchement je n’en sais rien, je n’ai aucun attrait à la garder à Nîmes. Le P. Picard ou la Mère M.-Gabrielle (je ne me rappelle plus lequel des deux) avait pensé à me la proposer pour les Oblates. Je n’en veux à aucun prix. Nous avons établi avec ces bonnes filles une façon de traiter rondement les choses, qui a d’inappréciables avantages et dont le caractère de cette pauvre petite Soeur ne pourra jamais se contenter. Hier encore j’avais ici mon neveu, et j’ai pris une voiture pour lui faire faire une course dans les environs. Vraiment, je cherche ce que vous pourriez trouver de mieux pour vos Soeurs qui ont besoin d’un air frais et reposant. Je vous engage à y penser.

Je vais envoyer au P. Picard, qui se trouve à Saint-Gervasy par Nîmes, votre lettre. Je pense qu’il va en partir pour Lyon, où il s’arrêtera deux jours et sera à Paris vers le 30.

Adieu, ma chère fille. Priez beaucoup pour notre noviciat. J’attends demain un excellent sujet, un de nos anciens élèves, qui n’est pas très fort comme littérateur, mais qui, je l’espère, nous donnera un religieux très zélé, très solide et très sensé. Sous peu nous en aurons un autre, aussi un ancien élève, mais il nous en faudrait une trentaine amenés par quelque saint Bernard.

Mille fois à vous, ma chère fille.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum